* JESUS REVIENT *

Oui, la foi voit. Elle voit au-delà de grandes distances, au-dessus des obstacles?; elle voit ce qui n'existe pas encore. La vue de la foi est si sûre et certaine que, malgré les épreuves, elle existera jusqu'à la fin. Elle ne désespère pas, elle ne perd pas son sang-froid. Elle possède une sérénité et un calme de Dieu. C'est une telle acuité visuelle dont nous avons besoin aujourd'hui.

Voyez Shadrac, Méshac et Abed-Nego devant le roi Nebucadnetsar. Ce souverain orgueilleux voulait que les enfants de Dieu se courbent devant sa statue idolâtre?; sinon, ils seraient jetés dans la “fournaise de feu ardent”. De plus, il se vantait?: “Qui est le Dieu qui vous délivrera de ma main?? ” (Daniel 3. 15). Une menace de mort pesait sur les trois compagnons, et on provoquait leur Dieu?! Mais Dieu a vu et entendu tout cela depuis son trône dans les cieux. Il n'a pas envoyé la foudre pour frapper ce roi orgueilleux, et le sol ne s'est pas non plus ouvert pour l'engloutir ou l'effacer de la face la terre. Dieu n'a-t-il donc rien fait?? Si, il a donné à ses enfants une réponse de foi?: “Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer… Et sinon, sache, ô roi, … que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue que tu as dressée” (v. 17, 18). Cette réponse n'a pu venir que d'une foi qui voit très loin au-delà du présent, au-delà de la mort, jusqu'aux plans immuables d'un Dieu d'éternité. Cette foi-là a été alors honorée de manière glorieuse. Les jeunes Hébreux ont été jetés dans la fournaise et n'ont pas été consumés?: “ils éteignirent la force du feu” (Hébreux 11. 34). La vraie foi voit très loin, bien qu'imparfaitement encore (voir 1 Corinthiens 13. 12). Elle voit les promesses de Dieu de loin, et elle garde les yeux fixés sur Jésus (Hébreux 12. 2).

Nous vivons dans un temps qui a désespérément besoin d'hommes, de femmes et d'enfants qui se tiennent résolument du côté du Seigneur Jésus Christ et pour lui. Les distractions et les tentations mondaines abondent, mais la grâce divine a mis notre “main à la charrue” – elle nous confie la tâche d'être ses témoins –, et nous ne pouvons pas “regarder en arrière”, si nous voulons être “propres pour le royaume de Dieu” (Luc 9. 62).

N. Oloniyo