* JESUS REVIENT *

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LA MANIFESTATION DE LA DÉLOYAUTE (2) ( André Choubeu )


LA MANIFESTATION DE LA DÉLOYAUTE (2)
  1. 3. UN CŒUR REMPLI D'AMERTUME

« Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Ne fais donc pas attention à toutes les paroles qu’on dit, de peur que tu n’entendes ton serviteur te maudire » (Ecclésiaste 7.20-21).

Que toute amertume, ou passion, ou colère, ou clameur, ou parole offensante, soit ôtée de vous, avec toute malice (Ephésiens 4.31). Le Seigneur dans ce texte montre que si le premier péché est consommé, on est sur le chemin d’un processus irréversible. Les péchés nommés sont dans l’ordre de leur développement : L’amertume, source commune de tout le reste, produit, en s’agitant dans l’âme, la passion, qui est une émotion intérieure ; la passion, en se répandant au dehors, manifeste la colère ; la colère, enfin engendre les cris et les paroles offensantes. La malice est la disposition qui pousse à faire du mal aux autres, et pourtant, la Bible nous recommande de faire le bien et toujours le bien.

L’amertume arrive généralement lorsque nous sommes sensibles aux choses extérieures, animés encore par l’élan émotionnel. Elle se définie comme une âpre tristesse, une douleur, une humiliation qu’on aurait subie et qui occasionne en nous un regret de notre personnalité froissée, nous rappelant nostalgiquement notre Moi qui va perdre sa place.

L’un des facteurs d’amertume est que dans le jugement, nous nous laissons emportés par la colère ou les passions, prenant parfois comme prétexte un zèle excessif pour Dieu. Cela est aussi dû à une trop haute opinion que nous nous faisons de nos propres capacités. Ceux qui agissent ainsi sont prompts à trouver des fautes en tout lieu. Ils s’occupent des affaires qui ne les concernent pas. Parfois, ils estiment qu’ils ont victimes d’injustice, même lorsqu’ils ont torts, ils pensent qu’on doit agir comme ils pensent et non comme le veut la vérité. Ceux qui sont sous l’emprise de l’amertume le sont en disant qu’ils ont été injustement victime d’une situation. Dans cet état, ils ne se soucient plus de Dieu, ni de l’enfer et tombent dans certains péchés, qui ruinent leur santé, leur état, ou peuvent les exposer à la justice humaine.

Ceux qui vivent dans l’amertume ne voient pas leurs fautes, se considèrent aussi juste que Dieu, puisque n’ayant aucun péché à confesser.

Ces derniers lancent le feu et invoque la colère de Dieu sur quiconque va à l’encontre de leur point de vue. La recherche de de droiture personnelle est leur préoccupation. La sagesse nous apprend à ne pas être contrariés trop rapidement par des affronts que nous pouvons subir. Tous ceux qui vivent dans l’amertume sont toujours désireux de savoir ce que les gens disent à leur sujet. Ces derniers vivent une position de bicéphalisme. En effet, si on parle en bien d’eux, cela nourrit leur orgueil, et si c’est en mal, cela excitera en eux de mauvaises pensées de vengeance.

Pour garder l’approbation divine, il est important de ne pas porter attention à ce que les hommes disent de nous, il est plus difficile de subir vingt affronts que de se venger d’un seul. Toutefois que nous sommes victime d’un mal quelconque, demandons-nous si nous n’avons pas fait subir la même chose à d’autres.

La chute conduira à la trahison : « Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres » (Mt 24.10 ; Daniel 11.32)

Absalom avait été blessé tellement par l’offense qu’avait faite Amnon en violant sa sœur Tamar. Il a gardé cela en cœur et en récoltât la mort car il jugeait les autres sans jamais pardonner (Lévitique 20.17)

Les Ecritures recommandent que nous devions veiller en sorte que personne ne reste en arrière et ne tombe sur le chemin au point de ne pas atteindre la récompense finale. En fait, l’une des causes de la chute d’un grand nombre dans le parcours est la racine persistante d’amertume. Personne de nous ne peut dire qu’il est saint dans ce domaine parce que chacun à un moment ou un autre a eu des blessures dans son âme pour plusieurs raisons vraie et fausses. Toutefois, aucune réprimande amère, ou élément perturbateur ne devrait nous amener à lâcher sous quelque prétexte que ce soit. Pierre fut rudement repris par le Seigneur avec des termes très durs : « Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes ». Loin de se sentir frustré, Pierre compris que le Seigneur le disait pour son bien afin de le ramener de la voie de la perdition. Malheureusement, plusieurs refusent d’être répréhensibles et s’endurcissent au point d’en mourir pour aller au feu éternel. Aucune souillure retenons-le n’entrera au ciel.

Le Seigneur a réprimandé à plusieurs occasion et souvenons-nous que « celui qui mérite d’être repris, et qui raidit le cou, Sera brisé subitement et sans remède » (Prov 29.1). Jésus a reproché Pierre (Marc 8.33), les douze qui ne croyaient pas en sa Résurrection (Marc 16.14), les disciples Impuissants pour délivrer le démoniaque (Luc 9.41 ; 24.25), ceux qui couraient après lui pour les pains et les poissons (Jean 6.26), à ceux qui critiquèrent Marie (Jean 12.7 ; Apoc 3.19).

Quiconque considère que tout ce qui émane de notre personne est bon et qui est convaincu de trop agir pour Dieu, parle en fait le « langage de Satan ». Ceux qui refusent de souffrir pour Christ, sont plus près des hommes que de Dieu. La nature émotive, l’esprit critique, les mauvaises actions proviennent de mauvaises pensées, les mauvaises paroles étant l’expression de ces mauvaises pensées. Elles indiquent un cœur pécheur, et font un homme pécheur, ou souillé.

De tout temps, la détresse est un fardeau capable de faire baisser les bras de nombreux chrétiens, de les affaiblir, de les déstabiliser et de les décourager. Conscients que nous sommes dans un champ d’intenses combats spirituels, lutter, afin de bien courir dans notre course spirituelle est un défi, un pari à gagner.

La foi et la patience permettent aux croyants de rechercher la paix et la sanctification, tel un homme qui suit avec constance, diligence et plaisir, sa vocation. La paix avec tout homme, de toute confession et parti, sera favorable à notre recherche de la sainteté. La paix et la sainteté vont de pair ; il ne peut y avoir de juste paix sans la sainteté. Là où se trouvent des âmes qui ne possèdent pas la véritable grâce de Dieu, la corruption prédominera et finira par éclater ; prenons garde au moindre péché qui reste caché en notre cœur, qui semble mort, mais qui rejaillit tôt ou tard, pour porter le trouble et nous déranger. Tout homme profane, par sa nature, désire pouvoir bénéficier des bénédictions célestes, tout en méprisant les voies par lesquelles elles peuvent être obtenues. Dieu ne veut pas mêler ces voies, ni ses bénédictions à l’impiété.

Quelques cas d’amertume qui a engendrer la haine :

  • Esaü (Genèse 27.41)
  • Frères de Joseph (Genèse 37.4)
  • Achab (1Rois 22.8)
  • Chaman (Esaïe 3.5-6 ; 9.1)
  • Hérodiade (Marc 6.18-19)
  • Les Juifs (Actes 23.12 ; Tit 3.3)
  • 4. L' INDIFFÉRENCE

Tous ceux qui ont été offensés deviennent passifs et manifestent une indifférence totale, et pour se consoler disent :

« Je ne veux plus de problème dans cette Eglise-là, je préfère rester dans mon coin ». (Jérémie 48.10).

Il convient en de telle période, dire avec Jérémie : « Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri; Sauve-moi, et je serai sauvé; Car tu es ma gloire » (Jérémie 17.14)

L’homme plongé dans la passivité agit avec hypocrisie :

Absalom blessé par le viol de sa sœur Tamar reste calme (2Sam 13.22) et orchestre silencieusement un meurtre. Il est silencieux au dehors, mais actif dans ses pensées et tue son frère Amnon, auteur du viol (2Sam 13.28).

« Marie prit alors une livre d’un parfum très précieux, une huile de nard pur; elle oignit les pieds de Jésus et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Alors l’un des disciples de Jésus, Judas l’Iscariote, celui qui allait le trahir, protesta: « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, qu’on aurait donnés aux pauvres? » Il ne parlait pas ainsi parce qu’il se souciait des pauvres, mais parce qu’il était un voleur et qu’il dérobait ce qu’on mettait dans la bourse commune dont il avait la charge » (Jean 12.3-6).

La cupidité était le grave défaut de Juda : cela l’a conduit au péché, à la trahison envers son Maître ; par ce point faible, le diable l’a induit en tentation et l’a vaincu. Nous voyons-là, les tristes machinations qui peuvent naître du péché : ce qui peut apparaître comme un gain au départ, peut se transformer à la fin en malédiction.

Le péché horrible de Judas était masqué par un prétexte plausible, le don de cet argent aux pauvres. Il était passif dans ce qui concernait la volonté de Dieu, mais très sournoisement actif pour ses intérêts. Les principaux sacrificateurs, hypocrites, parce qu’ils s’aperçoivent que le Seigneur est admiré dans ses paroles et onction se consultent pour anéantir le miracle de la résurrection de Lazare. Passifs dans la recherche de la volonté de Dieu, ils veulent tuer Jésus, ce qui témoigne une réelle méchanceté, une redoutable malice et folie. Le succès de ceux qui sont fidèles dérange les hommes passifs, à tel point qu’ils parlent et agissent comme s’ils espéraient obtenir une victoire sur le Tout-puissant Lui-même !

L’exemple de Judas montre que l’avarice endurcit et aveugle les hommes à un tel point, qu’elle les pousse dans toutes sortes de crimes.

5. ensUN ESPRIT DE CRITIQUE

La critique consiste à faire un jugement négatif à propos de quelque chose ou de quelqu’un. Généralement, la critique est plus ou moins vraie en fonction de la connaissance qu’on a de la chose ou de la personne. Malheureusement, notre appréhension des faits dans son exactitude nous échappe à bien d’égard et nous commençons à imaginer et faire des hypothèses et spéculations sur ce que nous ignorons véritablement.

Lorsque la légèreté est de mise dans un milieu où l’esprit de responsabilité et de détermination à imposer l’ordre doit régner, il fait s’attendre à toutes sortes d’anarchie. L’Apôtre dit en substance : « Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3.14-17).

David usait d’une certaine faiblesse, face à l’apparat d’Absalom. Les parents ne se rendent pas compte de leur attitude, lorsqu’ils ferment les yeux devant la conduite insolente de leurs enfants. Beaucoup de jeunes, par leur conduite orgueilleuse, courent à leur ruine. Ceux qui généralement, sont les plus avides d’autorité, ont en fait les pires difficultés à discerner quel est leur véritable devoir.

L’attitude qu’avait adopté Absalom de critiquer son père montre un travail machiavélique soigneusement préparé son coup d’état. Jour après jour, il se rendait à la porte de la ville pour y rencontrer ceux qui avaient une affaire à juger. Il leur tendait la main, les embrassait et les interrogeait sur la raison qui les amenait. Ensuite il leur donnait à entendre que son père n’était pas capable de prendre leur cause en main. Lui par contre, ajoutait-il, s’il recevait le pouvoir, ne manquerait pas de leur faire droit.

Hypocrite et flatteur, Absalom réussissait pourtant de cette manière à se faire auprès de tout Israël une réputation de bienveillance, d’amabilité, de justice, aux dépens du roi son père. Il dérobait les cœurs des hommes d’Israël à leur seigneur véritable (2Sam 15.6). N’y a-t-il pas aujourd’hui encore des personnes habiles à dérober nos cœurs au vrai David ? Souvenons-nous que ces cœurs appartiennent au Seigneur Jésus Christ. Il a payé un prix suffisamment grand pour les posséder sans réserve et sans retour.

Comme Satan a l’habitude, Absalom couvrait son action infâme sous un prétexte religieux (2Sam 15.7-12), prétendant organiser la conspiration qui doit, croit-il, le placer sur le trône (Jérémie 9.3-5).

Les adeptes de la critique on tout le temps pour regarder ce qui ne va pas, mais jamais pour voir ce qui marche bien. Et même ce qu’ils croient ne pas marcher l’est sur leur critère de jugement et non celui de la vision de Dieu pour la chose ou le temps convenable. Ces derniers ont de forts préjugés sur tout ce qu’ils perçoivent. Ils se dressent comme des maîtres à penser et à faire. Souvent, ils s’estiment pour certains être des donneurs de leçon et des maîtres d’œuvre pour tout ce qui doit se faire, dire ou penser. Tout ce qui n’est pas sous leur contrôle passe systématiquement sous le crible de la critique souvent destructrice et jamais constructive. Il fallait faire-ci, il fallait faire-ça ! Pourquoi ceci est comme çà ?

Lorsqu’un fait leur échappe pour établir leur rationalité à eux dans le but de donner une cohérence obscure à leurs idées lugubres, les fausses conceptions servent de socle. Alors, bonjour les imaginations, supputations et que sais-je encore !

Les critiqueurs si nous pouvons les appeler ainsi, ont toujours à redire. Curieusement, non seulement leurs critiques sont toujours adressées à d’autres, ce qu’ils prétendent qu’on doit faire ou ajouter ne le sera jamais par eux ni sur le plan physique, ni par leur contribution multiformes. Tous font mal et seuls, ils font bien.

Marie et Aaron entrèrent en contestation et critiques acerbes contre Moïse. Marie est nommée en tête parce que c’est celle qui est l’auteur du conflit qui avait pour motif ou pour prétexte la personne de sa belle-sœur. Aaron se laisse entraîner par elle comme naguères par le peuple (Exode 32). Il y avait tant d’années que Moïse avait Sephora pour femme, et il devient incompréhensible pourquoi Marie s’acharnerai sur ce cas.

Marie et Aaron s’appuyait malencontreusement sur la loi qui n’interdisait que les mariages avec les Cananéennes (Exode 34.16 ; Deut 7.3-4). Marie, la fière Israélite méprisait cette étrangère à la peau noire. Jéthro, sacrificateur de Madian et père de Sephora était Madianite. Les Madianites, étaient descendants d’Abraham et de Kétura (Genèse 25.2). Ils connaissaient le Dieu d’Abraham, quoique quelques-unes de leurs tribus, voisines des Cananéens, fussent devenues idolâtres (Nombres 25.16-18). La raison de cette critique ne se trouverait qu’ailleurs. Le reproche que Marie adressait à Moïse était sans doute un effet de la jalousie qu’elle éprouvait, ainsi qu’Aaron, de la position supérieure de leur frère cadet. Voilà donc Moïse, qui, accablé déjà par les soucis que lui causait le peuple, au lieu de trouver du secours dans sa famille, y rencontre de nouveaux sujets de peine et des critiques. Curieusement, c’est récurrent.

L’Apôtre Jacques montre bien que la langue est un mal désordonné plein d’un venin mortel (Jacques 3.8). Une fois encore nous constatons ses ravages. Non plus sous forme de plaintes et de murmures, mais de critiques et de médisances qui contaminent les membres les plus honorés de la famille des conducteurs du peuple. Aaron le souverain sacrificateur et Marie la prophétesse sont les moteurs de ces actions de destruction. Leurs paroles malveillantes avaient peut-être été chuchotées à l’oreille, dans le plus grand secret (Luc 12.3). Mais, l’Éternel l’entendit (Nombres 12.2 ; 11.1). N’oublions jamais que nos propos les plus confidentiels ont un Auditeur dans le ciel. Moïse se tait. Chaque fois qu’il s’agit d’une atteinte aux droits de l’Éternel, sa colère s’embrase à juste titre, tandis que pour sa propre défense, son extrême douceur se traduit par le silence. C’est là le comportement à adopter par chacun de nous dans de pareilles circonstances. Laissons comme Moïse, Dieu prendre notre défense si nous sommes ses serviteurs.

Dieu réprimande les critiques sur Moïse, faites par Aaron et Marie, tel est l’action de Dieu dans sa justice envers ceux qu’il aime. Marie est frappée de lèpre et n’a pu être guérie, que grâce à la prière faite par Moïse (Nombres 12.10-16)

L’opposition que nous pouvons avoir contre nos proches et contre nos frères dans la foi, est très nocive. Ces sentiments à l’encontre de Moïse, étaient peut-être tolérés par l’Éternel, afin de mettre en valeur la douceur et l’humilité du patriarche. Ce dernier était vraiment compétent pour la tâche à laquelle il était appelé. Dieu ne l’a pas seulement innocenté, face aux accusations reçues, mais Il lui a aussi adressé beaucoup d’éloges. Moïse était doué de Le sacrificateur de Madian. Les Madianites, descendants d’Abraham et de Kétura (Genèse 25.2) connaissaient le Dieu d’Abraham, quoique quelques-unes de leurs tribus, voisines des Cananéens, fussent devenues idolâtres (Nombres 25.16-18).

l’esprit de prophétie, qui surpassait de loin celui des autres prophètes ; cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Au lieu de répondre aux critiques, laissons Dieu témoigner notre douceur, notre tempérance, notre résilience et nous élever au-dessus de nos ennemis. Marie et Aaron auraient dû deviner le danger qu’il y avait à critiquer une personne telle que Moïse. Nous devons craindre de prononcer de mauvais propos contre les serviteurs de Dieu. Ceux qui sont médisants vis-à-vis de ces personnes sont vraiment insensés (2Pierre 2.10).

Quand Dieu nous prive de Sa présence, c’est le triste signe le plus évident de son mécontentement. Malheur à nous s’Il s’éloigne ! Il ne le fera jamais, si, convaincus de la folie de notre péché, nous voulons nous rapprocher de Lui !

  1. LA COMPROMISSION

Toutefois que quelqu’un est mordu par le démon de critique, il devient amer et s’éteint progressivement dans le domaine spirituel. Son cœur se rempli de toute sorte d’idées et de pensées négatives et ses nuits sont d’insomnie. C’est le moment où réflexions, tourments, justifications et controverses s’installent en lui. Il est au milieu de la coexistence pacifique parce qu’il fera semblant d’être alors qu’il ne l’est pas. Il devient un joueur de farce au milieu des enfants de Dieu. Il se montrera très gentil, injectera progressivement son venin dans les vies jusqu’à déstabiliser plusieurs et les dévier vers l’antre de la mort. Il est semblable à Hérode et Ponce Pilate qui ne se sont entendus que pour coopérer dans la crucifixion de Jésus. Il est comme un fumeur aux abois qui tendra la main à un lépreux ou à un tuberculeux pour un mégot de cigarette.

C’est le moment où de telles personnes s’investissent corps, âme et esprit pour adhérer les autres à sa cause. Comme un soubresaut d’une victime, il libère le plus d’énergie et de venin possible pour aveugler par des mensonges, calomnies, médisances, ceux qui veulent être intègres. Ignorant parfois qu’il est agent du diable, il s’investit pleinement croyant rendre un culte agréable à Dieu.

Nous venons de voir le cas d’Absalom qui s’activait à faire des disciples pour assoir sa cause. En ce moment, ce n’est plus Dieu qui élève, mais c’est eux par leur machination.

Jusques à quand reprend quatre fois le Psaumes 13.1. Ce cri, quatre fois répété, représente l’abandon comme définitif. La contradiction est dans l’âme même du suppliant, pas toujours juste, crie à son insu contre lui. Lorsqu’un rebelle appelle à la justice de Dieu, il ignore qu’il demande une sentence contre lui-même qui s’exercera à coup sûr, tôt ou tard. Il est des moments où, comme le dit, Luther à propos de cette parole, l’espérance commence à désespérer, et où pourtant le désespoir espère encore.

Tous ceux qui vivent dans le compromis ne cesse de dire que beaucoup de gens disent ceci, cela, mais jamais, ils ne diront ce que eux-mêmes disent. Ils créent un centre d’intérêt autour d’eux et réunissent tous les dissidents.

Conspiration d’Adonija.

Les pensées iniques sont très dangereuses pour la vie de tout serviteur de Dieu. Adonija, quatrième fils de David (2Sam 3.4), connaissant que ses deux frères aînés, Amnon et Absalom, avaient été tués et Kiléab, probablement mort jeune, il serait le potentiel fils à la succession de son père (1Rois 2.15,22). Adonija se révoltait non seulement contre son père, mais aussi contre Dieu dont la volonté s’était clairement exprimée.

Dr. André CHOUBEU



03/05/2015
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