* JESUS REVIENT *

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La miséricorde de Dieu pour “raviver” son œuvre ( La Bonne Semence )

Éternel, ravive ton œuvre au milieu des années?; au milieu des années, fais-la connaître. Dans la colère, souviens-toi de la miséricorde?!

Habakuk 3. 2

La parole de l'Éternel a rempli de crainte le cœur d'Habakuk, quand il a quelque peu pris conscience de l’égarement de son propre cœur et de l'état du peuple de Dieu. Sur la base du mérite, Habakuk ne peut prétendre à rien. Mais quand il se rappelle qui est Celui à qui il a affaire, il peut plaider avec confiance et assurance pour demander un réveil et la bénédiction.

Si un peuple, à cause de ses manquements, est sous la main de Dieu qui le châtie, ce n'est pas une raison pour sombrer dans le désespoir et conclure que la “lampe” a été “ôtée” (Apocalypse 2. 5), et que tout témoignage collectif a disparu. C'est l'incrédulité, et non une pieuse soumission, qui conduit les croyants à prendre une telle position.

En écrivant ainsi, on pense au mouvement des frères, comme on l'a appelé, qui est apparu comme conséquence de la redécouverte de beaucoup de précieuses vérités traitées comme lettre morte pendant des siècles. Dans la mise en pratique de ces vérités, il y a eu sans aucun doute des manquements très humiliants. Dieu a permis ainsi que les divisions et les querelles se substituent à une heureuse unité et à une sainte communion. Tout cela est un sujet d'humiliation et brise nos cœurs, mais ne doit pas nous décourager à l'extrême. Quelle que soit la défaillance qui a suivi, Dieu demeure, et la vérité de Dieu demeure. Faire d'un manquement une raison d'être encore plus infidèle, c'est marcher dans un chemin de propre volonté. Comme pour Habakuk, il nous convient de prendre vraiment une place d’humilité?; mais nous pouvons compter que Dieu sera avec nous à une telle place.

Habakuk plaide pour un réveil?; et ce réveil, nous savons qu'il a plu à Dieu de l'accorder à son peuple, lorsque la discipline a produit un exercice chez eux. Le résidu (le reste fidèle du peuple), délivré de Babylone, a éprouvé la faveur de l'Éternel, qui leur a redonné “un peu de vie” dans leur servitude (Esdras 9. 8). Ainsi, soyons-en convaincus, notre Dieu nous donnera avec joie, aujourd'hui encore, un réveil. Quand bien même il est tard sur son horloge, il l'accordera, s'il discerne parmi nous le même esprit d'humilité et de soumission à sa volonté que celui du prophète Habakuk.

H.A. Ironside

 



15/01/2019
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