« La paix soit avec vous. » (Jean 20.19 ; 21 ; 26)
A trois reprises, après la résurrection, c’est là le message que le Seigneur adresse à ses disciples.
Ceux-ci, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, s’étaient repliés dans la chambre haute. Jésus se présente à eux, souffle sur eux, et leur demande d’accueillir le Saint-Esprit, afin que la paix qu’il procure, vienne chasser leur crainte, et les remplisse d’assurance.
Alors que les difficultés surgissent de toutes parts, combien cette paix surnaturelle nous est nécessaire !
Un ancien cantique proclame : « Oh la paix que Jésus donne, je ne la connaissais pas… « . Nous ne pouvons connaître cette paix, que si elle
nous est donnée par Christ, par le moyen du Saint-Esprit.
Alors que certains s’agitent et s’effraient, s’inquiètent et s’écroulent, lorsque cette paix de Dieu nous remplit, nous restons debout et nous avançons.
Le récit du naufrage de Paul, dans le livre des Actes au chapitre vingt, nous montre la différence qu’il y a entre ceux qui n’ont pas cette paix surnaturelle, et celui qui la possède.
Paul est serein, il encourage chacun à garder confiance.
Être en paix quand tout va bien, c’est possible ; être en paix quand on a de l’argent, la santé, un travail, une famille…, c’est envisageable. Mais être en paix quand tout s’écroule, quand vous perdez votre travail, lorsque la santé fait défaut…, là il faut un miracle.
Or, la volonté du Seigneur, c’est de nous accorder cette paix en toutes circonstances. Il est le prince de la paix. Il est le principe de la paix, l’origine de la paix ; voilà pourquoi Paul priait en demandant ceci : « Que le Seigneur de la paix
vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière ! » (2 Thessaloniciens 3.16).
La paix en tout temps ! Cela signifie la paix dans toutes les circonstances de la vie, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.
Alors qu’un incendie s’était déclaré dans un pensionnat, beaucoup d’enfants affolés se blessèrent en se précipitant tous en même temps vers la sortie. La seule petite fille qui ne fut pas blessée fut la petite Sally ; son père était pompier et lui avait recommandé, en cas d’incendie, de rester tranquille en attendant les secours. Elle avait cru les paroles de son père, et cela lui permit de rester en paix !
Un conseil pour ce jour :
Alors que dans votre vie, la tempête fait rage, alors que les circonstances sont négatives, croyez aux paroles de celui qui a dit : « Je vous donne ma paix… Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14.27).
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