* JESUS REVIENT *

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La petite Église obéissante à Jésus Par Joseph Sakala /Première partie

souciApocalypse 3:7-13

Depuis que les gens lisent ces lettres adressées aux sept Églises dans l’Apocalypse, je suis convaincu que la grande majorité des congrégations, dans chaque dénomination chrétienne, s’est identifiée à l’Église de Philadelphie. C’est tout à fait normal, car elle était la plus belle des sept congrégations. C’est la seule à laquelle Jésus ne fait aucun reproche. Elle reçoit plutôt des compliments avec l’assurance d’une protection divine en plus. Qui n’aurait pas voulu être à la place de ses membres ?

Toutefois, que représente cette Église et quel sera son rôle prépondérant dans cette prophétie dévoilée par Jésus pour les temps de la fin ?

C’est ce que nous allons découvrir dans ce merveilleux livre que Dieu a révélé à Ses serviteurs, les futurs Élus de Son Royaume à venir.

Dans ce document-ci, nous allons étudier cette belle congrégation pour en apprendre un peu plus sur son histoire, sur la situation qui existait chez elle, ainsi que le contexte dans lequel elle vivait. Cette ville biblique de Philadelphie était située à quelque quarante-cinq kilomètres au sud-est de Sardes. Elle était la cadette des sept villes auxquelles Jésus S’est adressé dans Ses lettres. La ville fut fondée environ 150 ans avant la naissance de Christ, par le roi Attalos de Pergame, dont le surnom était Philadelphus. Ce roi était reconnu pour l’amour et l’admiration qu’il manifestait envers son frère Uménèse. Il a fondé cette ville de Philadelphie — qui veut dire amour fraternel — en son honneur.

En l’an 17 de notre ère, un gros tremblement de terre a détruit Philadelphie, Sardes et d’autres villes avoisinantes. Les autres villes ont été rebâties assez rapidement après ce désastre, mais les secousses, qui suivent habituellement un tel tremblement, ont continué à se reproduire régulièrement pendant quelques années à Philadelphie, avec le résultat que les habitants ont dû fuir la ville à maintes reprises durant ces années-là. Le dernier grand tremblement de terre en Turquie, si vous vous souvenez, a causé la mort de plusieurs milliers de personnes.

César Tibère a aidé financièrement la ville dans sa reconstruction et, par gratitude pour sa générosité, son nom fut changé pour Neo Ceasaria, qui veut dire « Nouveau César ». Elle a gardé ce nom pendant plusieurs années. Après un temps, elle a repris son nom de Philadelphie. Je mentionne ces faits parce que, comme nous allons voir, ils ont un rapport direct avec les promesses de Jésus à cette Église.

L’Église de Philadelphie était unique parmi les sept Églises, parce qu’elle était la seule à laquelle notre Seigneur n’a adressé aucun reproche. Elle faisait les délices de Jésus.

Regardons, maintenant, comment Il Se présente à cette Église, dans Apocalypse 3:7. Il dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre. »

Dans toutes les autres lettres, Jésus utilise des symboles pour Se décrire et qui viennent de la vision que Jean a eue au chapitre 1, si vous vous souvenez. Dans cette lettre, cependant, Jésus ne fait aucune référence à cette vision. Il utilise d’autres titres pour Se décrire.

Il leur dit clairement et simplement Qui Il est et ce qu’Il fait, sans aucun symbolisme. Il est le Saint, c’est-à-dire, moralement parfait, son caractère est sans tache et sans défaut ; Il est la réalité dans toute sa perfection ; Il est le Véritable, le responsable de tout ce qui existe. Il est incontestable dans toutes Ses décisions. Dans une de ses prières, David, faisant référence à la création, a déclaré ceci : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés » (Psaume 148:5).

C’est Lui qui a parlé et tout fut créé à partir de rien.

C’est d’ailleurs ce que créer veut dire, faire quelque chose avec rien.

Ensuite, Jésus leur déclare ce qu’Il fait. Il tient la clef de David. Ceci fait référence à un incident qui est enregistré dans Ésaïe 22. Au temps du roi Ezéchias, ce roi avait établi un dénommé Shebna comme gouverneur de son palais. Ce monsieur s’est fait prendre dans un scandale en tentant de mousser sa carrière et sa réputation personnelle, une habitude très populaire en politique, même de nos jours. Vous voyez, les temps changent, mais pas le monde. Regardons au verset 18, la façon exceptionnelle décrite par Dieu pour l’enlever de son poste.

« L’Éternel te fera rouler, rouler comme une boule, vers un pays large et spacieux… »

Un peu comme un lanceur de disque aux Olympiques, qui roule sur place afin de lancer ce disque le plus loin possible.

Ceci était une prédiction qu’il serait envoyé à Babylone, cette terre spacieuse et lointaine où il terminerait sa vie dans la honte et dépouillé de tout. Et c’est exactement ce qui lui est arrivé. Il fut cependant remplacé par un homme pieux et fiable, du nom d’Éliakim de qui, au verset 22, Dieu dit : « Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira et nul ne fermera ; il fermera et nul n’ouvrira. »

Jésus prend ce passage d’Ésaïe et l’applique à Lui-même. « Je suis celui qui ouvre, » dit-Il, « et personne ne pourra fermer. Je suis aussi celui qui ferme et personne ne pourra ouvrir. »

On ne peut pas s’opposer à la volonté de Jésus !

L’ange Gabriel a dit à Marie que Dieu donnerait à Jésus le trône de David et que Son règne n’aurait pas de fin (Luc 1:32-33). Jésus ne S’est jamais marié, Il n’a laissé aucune succession physique à David. Il est donc le dernier descendant de cette lignée royale d’Abraham que l’on voit au premier chapitre de Matthieu. Un tintamarre court depuis plusieurs années à l’effet que Jésus ne serait pas monté au ciel après Sa résurrection, mais qu’Il aurait marié Marie-Madeleine, à qui Il aurait laissé une descendance royale qui se manifesterait dans les derniers jours. Ce ragot, monté de toute pièce par les ennemis de Jésus, apparaît avoir canalisé l’imagination d’un très grand nombre de partisans qui attendent l’apparition pour bientôt de ce Messie physique.

Dans diverses sociétés secrètes, c’est ce qu’on appelle le « Saint Graal », déformation de l’expression « Sang Réal » ou « Sang Royal ». Ces sociétés ont suivi avec passion la soi-disant succession des descendants de la lignée qu’aurait engendré, selon eux, Jésus-Christ et Marie-Madeleine jusqu’à nos jours. Justinien de l’empire Byzantin, couronné par le Pape Vigile en 554 se réclamait de cette descendance royale. L’empereur Charlemagne ou Charles le Grand serait, selon plusieurs historiens, également issu de cette lignée omnipotente royale. La lignée royale des Carolingiens et des Mérovingiens ferait aussi partie de cette « lignée de Jésus »… !

Mais la Parole de Dieu nous dévoile une autre transposition des événements subséquents à la crucifixion et la résurrection de notre Sauveur. La Bible nous donne aussi le compte-rendu de l’ascension de Jésus vers Son Père.

Avant de quitter Ses disciples, Jésus leur a donné des instructions. « Après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:9-11).

Si un jour on vous annonce l’avènement du messie en avion ou même en soucoupe volante, ne le croyez pas.

Jésus est monté au ciel sans la nécessité d’un avion et reviendra pareillement, selon la déclaration d’un ange, sans la nécessité d’une soucoupe volante. Subséquemment, à l’heure actuelle, c’est du ciel que Jésus dirige tous les événements historiques du monde. Il se réserve le droit d’ouvrir certaines portes et d’en fermer d’autres. Mais quand Il ouvre, personne ne peut fermer. Et quand Il ferme, oubliez ça, personne ne peut ouvrir. Avant de monter au ciel, Christ a réuni Ses disciples afin de les instruire une dernière fois. Et Jésus, S’approchant, leur parla et leur dit :

« Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Aucun pouvoir humain ne peut aller à l’encontre de ce qu’Il décide. Nous avons un Chef puissant, très puissant.

Retournons dans Apocalypse 3:8 où Jésus explique à cette Église comment Il va utiliser cette puissance. « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. »

Nous avons ici une petite Église avec très peu de puissance, mais qui mettait toute sa confiance dans le pouvoir de Christ. À cause de cela, Jésus leur dit que Lui, va ouvrir la porte, afin qu’ils puissent Le servir davantage dans Son ministère. Et personne ne pourra les empêcher. Nous allons voir plus loin dans cette prophétie comment cette déclaration de Jésus prendra encore beaucoup plus d’ampleur dans les derniers jours.

Paul a expérimenté cette puissance, lors de son deuxième voyage missionnaire. Il a tenté d’aller dans la province d’Asie pour prêcher l’Évangile, mais le Saint-Esprit l’a empêché. La porte était fermée. Il essaya d’aller en Bithynie, près de la Mer Noire, mais l’Esprit de Jésus ne le lui permit pas plus (Actes 16:6-7). Encore une porte fermée. Mais quand il arriva à Troas, au verset 9, Paul a eu une vision durant la nuit, dans laquelle un Macédonien le priait d’aller les secourir. Enfin, Jésus lui ouvrait une porte en Europe ! Le fait d’y avoir été a changé l’histoire du monde occidental au complet, en affectant toute cette civilisation depuis ce temps ! Une grande porte merveilleusement ouverte par Jésus.

Dans 1 Corinthiens 16:9, Paul dira, au sujet d’Éphèse, qui était une ville importante dans cette province romaine d’Asie : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Alors, la porte qui était auparavant fermée lui fut dès lors ouverte par le Seigneur. Nous voyons un certain parallèle à ceci en Europe, depuis une vingtaine d’années. Sans tambour ni trompette, Jésus, à la surprise générale de tous, a soudainement ouvert des portes en Pologne, en Allemagne de l’Est, en République Tchèque, en Slovaquie et en Hongrie. Des portes qui avaient été fermées à l’évangélisation pendant des décennies, à cause du communisme ! C’est extraordinaire de voir ces peuples réagir à ces portes ouvertes, en revenant vers les Églises qui leur étaient auparavant défendues !

Non loin, cependant, vous avez l’Albanie, sur le bord de la Mer Adriatique, qui demeure toujours fermée à l’Évangile. Il est même défendu aux chrétiens de pratiquer leur religion. Ils ne sont pas les seuls. Que dire des pays musulmans où la Bible est non seulement interdite, mais où le fait qu’un musulman veuille se convertir au christianisme est aussi punissable de mort. Il faut alors prier pour ces individus afin que Celui qui peut ouvrir, ouvre ces portes à l’Évangile, comme Il le fait actuellement en Afrique.

Pour revenir à Philadelphie, vous remarquerez pourquoi Jésus a ouvert cette porte pour eux. Ce qu’Il dit, c’est : « J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer parce que, de toi-même, tu n’aurais jamais réussi. » Ces gens avaient mis leur foi entièrement en Jésus, à cause de leur peu de puissance. Si nous apprenons à faire cela, c’est dans notre faiblesse que Christ nous rendra forts, afin de mieux nous utiliser. Nous apprenons quelque chose de très important, ici. C’est que Jésus ouvre une porte quand la congrégation remplit les conditions qui lui permettront de passer par cette porte, lorsqu’elle deviendra ouverte.

Qu’est-ce que cela donne à Christ d’ouvrir une porte que personne ne veut franchir ? Une congrégation qui se laisse guider par le Saint-Esprit, sans résister, devient l’outil idéal pour Jésus afin de lui ouvrir cette porte pour faire de bonnes œuvres. Ces œuvres peuvent se faire par l’ensemble de la congrégation, comme un projet collectif, mais elles peuvent aussi se faire de façon individuelle, ou par petits groupes. Le Saint-Esprit va pousser ces chrétiens à rechercher les endroits où ils seront les plus utiles. Plus nous deviendrons engagés pour Christ, plus Il ouvrira d’autres portes. C’est ainsi que de nouveaux convertis viendront vers nous pour s’engager à leur tour, comme des sacrifices vivants pour Jésus.

Regardons comment Paul nous décrit la raison d’être d’un chrétien, dans Éphésiens 2:10 : « Car nous sommes son ouvrage ce mot ouvrage peut aussi vouloir dire Son chef-d’œuvre, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. » C’est ça, la raison d’être du chrétien ! Ces œuvres peuvent souvent paraître banales, comme simplement écouter quelqu’un vous raconter sa peine, ou de consoler quelqu’un qui souffre. Certains ont ce don de pouvoir encourager une personne qui passe par une période difficile dans sa vie. On peut aller prendre un café avec quelqu’un qui s’ennuie. Que dire de ceux qui ont cette facilité d’offrir de bons conseils ou de simplement prier pour les autres ! Ou ceux qui ont ce magnifique talent d’écrire un petit mot de réconfort au bon moment. Qu’est-ce qu’il en coûte d’appeler une personne âgée pour s’informer de sa santé et lui « piquer une petite jasette » ? Il ne faut jamais rater ces occasions d’aider qui s’offrent à nous. Dans Jean 13:35, Jésus nous dit : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Vous voulez savoir quels sont vos dons ? Engagez-vous. Les œuvres qui vous procurent de la joie, sont vos dons ! D’autres se chargeront des œuvres qui pourraient être une corvée pour vous. Ce qui peut être une corvée pour l’un fera la joie d’un autre. Nous avons tous reçu des dons différents. « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur » (1 Corinthiens 12:4-5). Et Paul ajoute au verset 11 : « Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît ». Ne vous butez pas au Saint-Esprit en essayant de tout faire tout seul ! Nous ne sommes pas tout seuls. Dieu a préparé Ses œuvres d’avance pour nous, afin que nous les pratiquions dans la joie. C’est ainsi que Dieu veut nous utiliser et ouvrir des portes pour amener d’autres disciples à Christ.

Vous remarquerez que les chrétiens qui agissent ainsi sont eux-mêmes récipiendaires d’innombrables bénédictions. Ils sont heureux et ont le bonheur écrit sur le visage. Simplement parce qu’ils vivent la conséquence d’une promesse de Jésus qui nous a dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Et ça ne s’explique pas ! Il faut le vivre pour le ressentir. L’amour, vous savez, ne se prêche pas, il se vit. À quand la dernière fois que vous avez dit à un(e) ami(e) dans sa peine, et qui souffre, que vous allez prier pour lui ou elle ? Faites-le, et regardez son visage changer complètement. Les gens ne sont pas habitués à se faire dire de telles choses de nos jours. Vous verrez peut-être même des larmes de joie couler.

Suite….



19/04/2015
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