Lecture : Ephésiens 5/25
Traditionnellement, ce 14 février, on fête les amoureux ! Cette tradition trouve ses racines dans une fête païenne babylonienne, puis romaine : les Lupercales.
C’est dans ce cadre que se déroulait une sorte de loterie où les jeunes gens tiraient au hasard le nom d’une jeune fille. Des couples étaient ainsi formés pour le cycle de la fête. C’est à la fin du Vème siècle que le pape décida de fêter la Saint Valentin (lequel, on l’ignore ! Ils sont sept à porter ce nom), et décida que ce jour serait un jour de purification. Par quel grand mystère Saint Valentin devint le patron des amoureux ? On l’ignore.
Je crains toujours que ces jours, destinés à célébrer quelque chose ou quelqu’un de particulier, fassent oublier tout le reste de l’année nos responsabilités en la matière. Aimer sa femme ou son mari, ce n’est pas que le 14 février, mais tous les jours !
Un jour de purification ! Pourquoi pas ?
Un jour où Dieu pourra purifier notre cœur par la foi en Jésus-Christ ; un jour ou nos sentiments seront purifiés par le même bon principe de la foi ; un jour où un couple sera sauvé du divorce par l’action bénie du Saint-Esprit en leur cœur ; un jour où nous laisserons Dieu nous conduire dans sa volonté en ce qui concerne notre avenir affectif. Un jour de délivrance aussi, où celui ou celle qui ne peut s’empêcher de « tomber amoureux » à tout bout de champ, sera guéri de son instabilité chronique et commencera à vivre.
Proverbes 4/23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ! » Et puis, sans galvauder le verbe « aimer », un jour où notre amour pour Jésus Christ, son Eglise, son œuvre, sa bonne Parole et sa présence, augmentera encore un peu plus.
Samuel FOUCART