La vrai louange ...
C'est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu'elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l'armée des cieux t'adore. (Ne 9:6)
La vraie louange commence au moment où l'on détourne les regards de soi-même et qu'on les élève vers Dieu. Alors nos coeurs sont remplis de joie et de reconnaissance. Nos visages sont transformés et nous entendons une petite voix dans nos coeurs qui dit : « mon fils, ma fille, la louange te va très bien ».
Le psaume 42 nous enseigne qu'on vient à la maison de Dieu, au milieu des cris de joie, des remerciements et d'une multitude en fête. Dans la présence de Dieu, nous trouvons la joie véritable. Sa parole nous dit qu'il siège au milieu des louanges d'Israël (Ps 22:4). Nous apprenons la liberté dans la louange car là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Co 3:17). Quand la nuée de la gloire de Dieu se déplace, nous bougeons avec elle. Des musiciens oints du Saint-Esprit jouent habilement dans une symphonie de louange. De belles voix font entendre de célestes harmonies à nos oreilles et bien au-delà, jusqu'au trône de Dieu. Dans sa présence, même le néant se met à chanter car pour Lui, le silence est louange (Ps 65:1).
Devant la majesté de Dieu, nous courbons nos êtres, sachant que sa grâce seule nous permet de nous tenir là. Nous invitons le Seigneur à prendre sa place sur le trône de nos coeurs et de nos louanges, à descendre et à venir demeurer parmi son peuple. Nous offrons nos êtres en sacrifice et demandons à Dieu de consumer ce qui ne lui appartient pas. Toute crainte et toute frayeur se dissipe, car Jésus est là. C'est dans sa nature de guérir, sauver et délivrer. Il déverse son amour et son affection en nous, son épouse.
Quand le Seigneur a créé la terre, les étoiles du matin ont éclaté en chants d'allégresse (Jb 38:7). Il nomme chacune d'elles par son nom et aucune ne manque à l'appel. Il fait du ciel son trône et de la terre son marchepied (Es 66:1). Malgré le fait qu'il règle tous les mouvements de l'univers, il prend le temps de recueillir chacune de mes pensées au creux de sa main. Quand on pense à lui, c'est comme un parfum qui se répand dans nos coeurs. Il est le lis de la vallée, le narcisse de Saron. Il ne regarde personne avec indifférence, mais comme un père, il peut sentir lorsqu'il y a quelque chose qui ne va pas dans nos vies. Quelle que soit notre condition, il nous accueille et nous pardonne à travers sa mort sur la croix. Au calvaire, il a fait éclore la fleur de notre salut et de notre rédemption, en des alléluias éternels.
Un jour les cieux vont s'ouvrir et il va revenir rempli de puissance et d'une grande gloire (Lc 21:27). Nous sentons déjà, par la louange qui émane de nos coeurs, le parfum de sa présence. Il a promis dans sa parole qu'il allait nous préparer une place pour nous prendre un jour avec lui (Jn 14:2). Et nous servons un Dieu qui ne peut pas mentir.
- Auteur inconnu
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