* JESUS REVIENT *

Les trois premiers jours du ministère public de Christ se sont terminés par une célébration de mariage, belle image des joies du Millénium (le règne de mille ans de Christ) et de la paix à venir. Malgré toutes ses qualités, Marie avait encore quelque chose à apprendre – et nous aussi, nous avons toujours des choses à apprendre. Elle devait apprendre à tout laisser entre les mains de son Fils – et non à le garder dans les siennes – et comprendre qu'il n'était pas simplement un invité, mais le Fils de Dieu qui devait être reconnu comme le maître de la fête.

Comme Marie avait l'habitude de retenir les choses divines, “les méditant dans son cœur” (Luc 2. 19), elle a dû méditer longuement au sujet des événements de cette journée. Tout semblait être en ordre, mais soudain le vin est venu à manquer?; c'était un souci urgent. Puis il y a eu les paroles que lui a adressées son Fils (Jean 2. 4)?; et sur l'ordre de Jésus, les récipients ont été remplis à ras bord. Le maître de cérémonie a été très surpris quand il a goûté l'eau devenue du vin, et il a fait remarquer à l'époux qu'il avait “gardé le bon vin jusqu'à maintenant” (v. 10).

Retenons cette leçon?: lorsque nous ne permettons pas au Seigneur de conduire notre vie, notre maison, et de prendre soin des assemblées, les défaillances surviennent, malgré tous nos efforts. Toutefois, en laissant le Seigneur prendre la direction des opérations, en nous soumettant à lui et en faisant ce qu'il nous dit, le “bon vin” commencera à couler et nous verrons quelque chose de “sa gloire” (v. 11).

Ainsi nous pouvons contempler Jésus Christ dans les sept miracles que nous rapporte Jean, dans ses sept déclarations où il dit?: «Moi, je suis…”, et nous verrons combien il est grand?! Les commentaires de Jean qui concluent ce récit sont tout à fait saisissants?: “Après cela, il descendit à Capernaüm, lui et sa mère, ses frères et ses disciples?; ils n'y restèrent que peu de jours” (v. 12). Nous voyons la grâce de Christ qui descend, pour être avec les siens. Jésus veut rester – demeurer – avec nous. Mais le monde n'était pas prêt alors à le recevoir, et il ne l'est toujours pas.

A.E. Bouter