* JESUS REVIENT *

  « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. » (Jean 13:14).   Dans la Bible, se trouvent deux récits que nous connaissons tous et qui sont très édifiants.   Le premier concerne Jésus qui, lors du dernier repas qu’il prit avec ses disciples avant de souffrir la passion et de quitter ce monde, s’est arrêté au milieu du souper pour laver les pieds de ses disciples. Ceux-ci furent bien surpris et certains se montrèrent même réticents. On peut évidemment les comprendre car combien sont-ils, hier comme aujourd’hui, des maîtres qui s’humilient jusqu’à laver les pieds de leurs sujets ou subordonnés. Mais par cet acte, Jésus a voulu, en bon pédagogue, enseigner par l’exemple.   Le deuxième récit concerne des pharisiens très en colère, qui amènent à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Remarquons que rien n’est dit du partenaire de cette femme (l’adultère impliquant forcément deux êtres) mais qu’importe ! Ces pharisiens voulaient avoir l’avis de Jésus sur la sentence qu’imposait la loi de Moïse dans de tels cas, c’est-à-dire la lapidation.   « Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre » dit l’Ecriture. Cependant, les accusateurs qui voulaient non seulement corriger cette femme, mais également saisir l’occasion pour condamner ce Jésus qui les dérangeait, insistèrent. Alors, se relevant, Jésus leur dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». La suite de l’histoire, nous la connaissons : chacun est parti sur la pointe des pieds, en commençant par les plus âgés !   En tant que chrétiens, nous sommes quotidiennement confrontés à ces deux types de situation : 1) laver les pieds de nos frères et sœurs, autrement dit, couvrir leurs fautes (Proverbes 10 :12), les aider à se relever lorsqu’ils tombent dans le péché, les soutenir lorsqu’ils sont faibles ; ou 2) être des lapidateurs et, comme les pharisiens, donner le coup de grâce à celui qui est déjà à terre, oubliant que nul n’est à l’abri d’une chute soudaine.   Une prière pour aujourd’hui : Seigneur, je me repens ce matin de tout le mal que j’ai pu faire aux autres en en ajoutant à leurs peines. Je veux désormais suivre ton exemple : ne pas briser le roseau cassé, ne pas éteindre la mèche qui vacille mais plutôt annoncer la justice (Esaïe 42 :2) et aimer chacune de tes créatures comme toi tu les aimes. Aide-moi Saint-Esprit.   Evelyne Charbonneau« Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. » (Jean 13:14).   Dans la Bible, se trouvent deux récits que nous connaissons tous et qui sont très édifiants.   Le premier concerne Jésus qui, lors du dernier repas qu’il prit avec ses disciples avant de souffrir la passion et de quitter ce monde, s’est arrêté au milieu du souper pour laver les pieds de ses disciples. Ceux-ci furent bien surpris et certains se montrèrent même réticents. On peut évidemment les comprendre car combien sont-ils, hier comme aujourd’hui, des maîtres qui s’humilient jusqu’à laver les pieds de leurs sujets ou subordonnés. Mais par cet acte, Jésus a voulu, en bon pédagogue, enseigner par l’exemple.   Le deuxième récit concerne des pharisiens très en colère, qui amènent à Jésus une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Remarquons que rien n’est dit du partenaire de cette femme (l’adultère impliquant forcément deux êtres) mais qu’importe ! Ces pharisiens voulaient avoir l’avis de Jésus sur la sentence qu’imposait la loi de Moïse dans de tels cas, c’est-à-dire la lapidation.   « Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre » dit l’Ecriture. Cependant, les accusateurs qui voulaient non seulement corriger cette femme, mais également saisir l’occasion pour condamner ce Jésus qui les dérangeait, insistèrent. Alors, se relevant, Jésus leur dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle ». La suite de l’histoire, nous la connaissons : chacun est parti sur la pointe des pieds, en commençant par les plus âgés !   En tant que chrétiens, nous sommes quotidiennement confrontés à ces deux types de situation : 1) laver les pieds de nos frères et sœurs, autrement dit, couvrir leurs fautes (Proverbes 10 :12), les aider à se relever lorsqu’ils tombent dans le péché, les soutenir lorsqu’ils sont faibles ; ou 2) être des lapidateurs et, comme les pharisiens, donner le coup de grâce à celui qui est déjà à terre, oubliant que nul n’est à l’abri d’une chute soudaine.   Une prière pour aujourd’hui : Seigneur, je me repens ce matin de tout le mal que j’ai pu faire aux autres en en ajoutant à leurs peines. Je veux désormais suivre ton exemple : ne pas briser le roseau cassé, ne pas éteindre la mèche qui vacille mais plutôt annoncer la justice (Esaïe 42 :2) et aimer chacune de tes créatures comme toi tu les aimes. Aide-moi Saint-Esprit.  

                                                           Evelyne Charbonneau