* JESUS REVIENT *

" En Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité . " Co 2.9

L'apôtre Paul est un savant qui utilise des termes philosophiques que les Grecs de Colosses pouvaient comprendre. Lorsqu’il parle de “plénitude”, il utilise le mot plérôme. Les philosophes gnostiques parlaient du plérôme comme d’une sorte d’extase ; d’une lumière céleste jaillissait une force qui visitait certaines personnes avant de repartir d’où elle était venue, dans les abîmes de la divinité. Cette plénitude était une expérience mystique. Mais selon Paul la vraie plénitude est ailleurs. La plénitude de la divinité n’est pas une chose éphémère qu’un croyant peut percevoir exceptionnellement. Cette plénitude “habite corporellement en Christ” (1. 19). Dieu habite en Son Fils. La plupart de nos traductions disent : plénitude de la divinité, mais Paul est encore plus précis, il faut lire : plénitude de la déité.

Il paraît que Bonaparte voulait que le pape le consacre dans sa déité parce qu’il avait la certitude de posséder en lui un caractère divin! Pour Paul, Jésus n’est pas un Christ plus ou moins divin, Il est le Christ-Dieu. Chez le Fils, il y a le caractère de Dieu. Jean écrit : “La Parole est venue habiter parmi nous lorsqu’elle est devenue chair”. L’évangéliste dit textuellement : la Parole est venue camper parmi nous. Jésus-Christ vient provisoirement sur terre (en attentant un retour programmé et définitif). Mais Dieu, quant à Lui, habite en Son Messie, Il ne campe pas ! Dieu est déjà venu camper chez les hommes, au temps de la traversée du désert. Dieu était alors visible au travers du tabernacle. Puis Dieu a été visible à Jérusalem dans le Temple de Salomon, mais ce n’était encore qu’une façon provisoire de Se montrer. La venue de Jésus est une nouvelle illustration de la présence de Dieu au milieu du peuple. En Jésus habite corporellement la déité. Le Christ est né de Dieu et Dieu est totalement en Lui. Voilà donc le Christ que nous devons aimer et adorer !