Le chêne imposant ( Paul Calzada )
"Abraham vint habiter parmi les chênes de Mamré… il bâtit là un autel à l’Eternel" (Genèse 13.18).
Le chêne n’est cité que dans l’Ancien Testament. Cet arbre symbolise la force, la puissance, la longévité. Son bois, dur et résistant, a longtemps été utilisé pour les charpentes. La solidité des poutres en chêne n’est pas surfaite. N’y a-t-il pas là une indication de ce que Dieu veut pour nous : être forts, solides dans la foi, inébranlables, unis les uns aux autres pour porter les fardeaux les uns des autres ? Dans la Bible, le chêne est souvent associé à un lieu géographique (Moré, Mamré, Sichem, Paran, Tsaannaïm, Thabor, Basan…). Il est donc un repère, il définit une limite, il est comme un poteau indicateur. A ce titre, il nous invite à être des croyants qui marquent un territoire, un lieu donné, pour que nous soyons des témoins visibles du Seigneur, là où nous sommes.
C’est au pied des chênes de Mamré qu’Abraham va rencontrer les trois messagers envoyés par Dieu (Genèse 18.1). Dans ce cas, le chêne symbolise, à la fois, la rencontre et la révélation. Tout comme ces chênes, ne sommes-nous pas appelés à être des croyants qui, par leur présence dans le monde, permettent aux hommes de rencontrer le Seigneur, et la révélation de son plan du salut. Dans la fable du chêne et du roseau de Jean de la Fontaine, nous retrouvons l’une des caractéristiques du chêne mentionnée dans plusieurs versets parlant des chênes de Basan : l’orgueil, l’inflexibilité, la suffisance. (Esaïe 2.13 ; Zacharie 11.2). Ceci nous amène à nous rappeler que nous devons nous garder de toute forme d’orgueil. Notre force, puisée en Christ, ne doit pas nous rendre prétentieux et inflexibles ; n’oublions jamais cette merveilleuse vérité.
Les peuples païens, entourant Israël, offraient, sous tout arbre verdoyant, un culte à diverses idoles. Israël s’est laissé entraîner à de telles pratiques, et Dieu le souligne avec tristesse : "Sous tout chêne touffu, là où ils offraient des parfums à toutes leurs idoles" (Ezéchiel 6.13). Le chêne, au lieu de rappeler la grandeur du Créateur, devenait un lieu de vénération des forces de la nature. Que Dieu nous garde d’avoir un témoignage confus, qu’aucune idole ne trouve de place dans nos vies.
La vitalité du chêne est soulignée par le fait de pouvoir redonner des pousses alors qu’il a été abattu (Esaïe 613). De même, nous pouvons traverser de terribles épreuves, mais la grâce de Dieu peut nous relever. Comme le dit l’apôtre Paul : "Nous sommes abattus, mais non perdus" (2 Corinthiens 4.9). Vous qui venez de vivre des moments très durs, prenez courage, Dieu va vous redonner force et vigueur.
Ma prière en ce jour :
C’est en toi seul Seigneur qu’est ma force. Que ma vie soit un reflet de ta gloire, pour guider vers toi ceux qui sont perdus.
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