* JESUS REVIENT *

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LE COUPLE, DIEU ET LE FEU !( Paul Calzada )

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"Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme" (Genèse 2.23).

En hébreu, les mots "homme et femme", dans Genèse 1.27, ne sont pas les mêmes que ceux de ce verset. Dans Genèse 1.27, les mots employés sont "Zarakh" et "Neqeva", qui signifient mâle et femelle (version Chouraqui). Dans Genèse 2.23, les mots hébreux sont "ish" et "isha". Ces deux mots ont la même racine. Le mot "ish" est composé de trois lettres, l’Aleph, le Yod et le Shin. Le mot "Isha" s’écrit avec trois lettres, l’Aleph, le Shin et le Hé. Le féminin, en hébreu, s’obtient en ajoutant la lettre "Hé" au mot masculin. Ainsi, homme se dit "Ish" et femme se dit "Isha". Les lettres communes pour écrire l’homme et la femme sont l’Aleph et le Shin. Or, ces deux lettres forment, en hébreu, le mot "feu", comme pour souligner que ce qui est commun aux deux, c’est une nature ardente. S’il est maîtrisé, le feu est bienfaisant, vital ; mais s’il n’est plus contrôlé, il peut devenir dangereux, destructeur, c’est l’incendie et le feu de la guerre.

Les deux lettres qui différencient "Ish" et "Isha" sont le Yod et le Hé. Le Yod est au centre du mot "ish" et le Hé termine le mot "Isha". Ces deux lettres réunies forment le mot "YA", qui est l’abréviation du nom de Dieu, et que l’on retrouve dans de nombreux mots comme "Alléluia" (louez Dieu), "Zacharia" (Dieu se souvint), "Sophonia" (Dieu a protégé), etc. D’une manière cachée, mais réelle, la marque de la divinité se trouve en l’homme et la femme. Selon la place et l’influence que Dieu aura en chacun d’eux, le feu de leur nature sera, soit le feu de l’amour qui réchauffe, et est bienfaisant, ou le feu de la haine qui détruit et amène désolation. "Ya" est cette troisième personne qui se retrouve sous forme symbolique dans ce texte de l’Ecclésiaste : "la corde à trois fils ne se rompt pas facilement" (Ecclésiaste 4.12).

Lorsqu’il y a de la tension dans le mariage, les trois partenaires sont fortement pressés les uns contre les autres. Si un brin est détendu, il va perdre le contact avec les deux autres, et la corde est fragilisée. Dieu, dans le lien du mariage, ne perd jamais sa force interne. Il désire toujours que le mariage, comme la corde à trois fils, soit solide. S’il existe des tensions entre les époux, c’est en cherchant Dieu au plus profond d’eux-mêmes, qu’ils trouveront le renouvellement de leur unité. Dès que la partie divine est absente chez l’un et (ou) l’autre, c’est la nature ardente qui prend le dessus, et qui peut détruire l’unité du mariage.

Une réflexion pour aujourd’hui :

Quelle place a Dieu dans ma propre vie ? Quelle influence a-t-il sur mes attitudes, paroles, pensées, envers mon (ma) conjoint (e) ?



05/04/2017
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