Le Jardin des oliviers ...
Le jardin des Oliviers
C'est à Jérusalem que Jésus a institué la Cène; après son départ, ce pain et cette coupe de vin doivent perpétuer parmi les siens le souvenir de sa personne et le souvenir de sa mort.
Après ce repas, avec les onze disciples, il prend le chemin du jardin des Oliviers. Sachant qu'il va au-devant de la mort de la croix, Jésus tombe à genoux, saisi d'effroi et d'angoisse. Son âme est “saisie de tristesse jusqu'à la mort”, il supplie son Père d'éloigner de lui cette perspective affreuse, si cela était possible. Le Saint, le Juste, a devant lui toute l'horreur du péché du monde. Il sait qu'il devra être abandonné de Dieu quand il prendra le péché sur lui pour l'expier. “Celui qui n'a pas connu le péché” va être “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21).
Sa lutte est si terrible qu'il fait monter vers le ciel de grands cris et des larmes vers Celui qui peut le délivrer de la mort (Hébreux 5. 7). Sa souffrance est telle que sa sueur devient semblable à des grumeaux de sang, et qu'un ange vient pour le fortifier. La victoire est complète. Jésus va se livrer lui-même pour faire la volonté de son Père à tout prix.
Avec une soumission et une obéissance parfaites, il déclarera, quand la troupe de soldats viendra l'arrêter: “La coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas?” (Jean 18. 11). Il va à la croix par obéissance et c'est là qu'il va répondre à notre place aux exigences de la sainteté de Dieu. Nous avons désormais en lui le parfait Sauveur. Mettons en lui toute notre confiance.
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