* JESUS REVIENT *

Dans toute circonstance, et continuellement, c'est à Dieu que “nous avons affaire” (Hébreux 4. 13). Les gens qui se focalisent toujours sur des causes secondaires sont conduits à de l'infidélité pratique?; et il en est ainsi, dans une mesure, du chrétien. S'il s'en tient aux circonstances, il oublie qu’il a affaire à Dieu.

Lorsque nous sommes vraiment venus à la connaissance de Dieu, nous le connaissons comme étant amour. Alors, sachant que tout vient de lui, bien que ce monde où nous vivons soit symboliquement un désert pour nos âmes – comme c'était le cas autrefois pour les fils d'Israël (voir Deutéronome 8. 15-17) –, nous interprétons tout selon son amour. Je peux être appelé à traverser les peines, la souffrance ou l'épreuve comme faisant partie de sa discipline, mais tout ce qui vient de Dieu jaillit d'une source en laquelle j'ai confiance. Au travers des circonstances, je regarde à lui?; et rien ne pourra me “séparer de l'amour de Dieu” (Romains 8. 38, 39).

Nous nous arrêtons souvent, en pratique, aux circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, et nous ne considérons que nos sentiments et notre jugement. Ce qui devrait nous occuper, ce ne sont pas nos circonstances, mais l'intention de Dieu par ces circonstances. Il peut y avoir quelque mal secret – l'une des dix mille choses qui, si nous nous y laissons aller, troubleront notre communion avec Dieu – agissant dans mon cœur, et dont je ne suis pourtant pas conscient. Eh bien, Dieu me fait traverser quelque circonstance qui me fait découvrir le mal pour que je puisse le juger devant lui et l'éliminer. N'est-ce pas là une bénédiction?? La circonstance ne crée pas le mal qu'elle soulève?; elle ne fait qu'agir sur ce qu'il y avait dans mon cœur après l'avoir mis en évidence. Le mal étant découvert, les circonstances sont toutes oubliées – seul le but de Dieu est reconnu.

S'il y a des circonstances qui éprouvent nos cœurs et les rendent perplexes, disons simplement?: C'est à Dieu que j'ai affaire?; et que veut-il faire en moi?? Dès le moment où le cœur est amené à reconnaître la présence de Dieu, tout est dit – le cœur se soumet. L'âme se trouve en communion avec lui quant aux circonstances.

J.N. Darby