LE SAINT ESPRIT ET LA PRIERE Pasteur A. Boulagnon
Je vous propose de faire une lecture dans la 1ère épître aux Corinthiens chapitre 14 versets 10 à 20 et à partir de ce texte, je vous parlerai ce matin du Saint Esprit et de la prière.
C'est un texte bien connu de nos milieux de Pentecôte et parfois un texte qui n’a pas été bien analysé, je ne dis pas par nos églises, mais par tout un chacun.
-Prier, ce n’est pas envoyer de bonnes pensées, comme pourrait le laisser supposer cette phrase très pudique :"Je penserai à vous", quand on veut dire tout simplement je prierai pour vous.
- La prière n'est pas l’envoi de pensées positives.
- Prier, ce n’est pas non plus et uniquement, "prendre un bain dans l’océan des perfections divines”, c’est-à-dire, se tremper dans quelque chose de fastueux, qui nous dépasse infiniment.
- La prière n’est pas, d’abord, un exercice d’hygiène mental, comme certains maîtres spiritualistes l’enseignent.
- Prier, ce n’est pas œuvrer efficacement avec des forces humaines réelles, mais mal connues, sorte d'écho ou de prolongement de notre puissance psychique, ainsi que l’expliquent certains scientifiques. Non.
° Prier, c'est obéir au Seigneur Jésus Christ, comme II nous y invite dans l’évangile de Matthieu au chapitre 26 verset 41 ”Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation".
° Prier, c’est communier avec Dieu, c'est s’accorder au diapason de la pensée de Dieu, c’est tout ce que vous savez d’essentiel, d’indispensable, de vital, de l’engagement personnel.
° Mais c’est surtout participer à un combat mystique d'une importance insoupçonnée.
C'est de cet aspect capital, celui du combat mystique qu’est la prière, dont je voudrais m’entretenir avec vous. Je suis parfaitement conscient de ma responsabilité en ce faisant et je demande humblement le secours du Seigneur et votre cordiale attention aussi.
La vérité dit-on, sort souvent de la bouche des enfants. Je ne puis que sympathiser avec le petit garçon qui, un certain dimanche, conversait avec sa maman et lui disait ceci : "Maman, la monitrice ce matin, nous a répété que Dieu sait tout.
Est-ce bien vrai, Maman?”. ”Mais oui chéri, c’est vrai que Dieu sait tout, répond la mère. Le bambin observa quelques secondes de silence, puis reprit, "Mais s’il peut tout, alors II veut notre bien” "Mon chérubin", dit la mère, émerveillée de la spiritualité de son enfant, ”si l’on a donné son cœur à Jésus, c’est exactement cela”. ”Mais alors Maman, puisque Dieu sait tout et puisque Dieu peut tout et qu'Il veut notre bien, à quoi cela sert-il de prier?”
C’est un peu la réflexion que je me suis faite à l'âge de 20 ans, au moment de ma conversion. Je ne trouvais pas du tout rationnel, dans ma petite tête, de prier. Je me disais, à quoi cela sert-il de prier, puisque Dieu sait tout; Il peut tout.
Il lit dans mon cœur, rien ne lui est caché, tout est à nu. Je ne voyais pas l’utilité de la prière et me disais, à quoi cela sert-il de dire avec des mots, ce que Dieu lit directement dans mon cœur.
Quelle bonne question, de la part de ce petit enfant:... Si Dieu sait tout, c'est assez extravagant, à vues humaines, de Lui donner des informations, ne trouvez-vous pas? Si Dieu veut notre bien quand nous sommes en Jésus Christ, c’est pour le moins bizarre que nous ayons à lui dire ce qu’Il faut qu'il sache, qu’il permette ou ne permette pas.
Nous réalisons alors aisément, en n’annulant pas notre réflexion, que la prière, si elle doit avoir un sens, doit être beaucoup plus qu’une simple information ou même l’expression indispensable de notre confiance.
La prière, au nom de Jésus Christ, la prière du chrétien adulte, d’homme fait comme nous l’avons lu, est et doit devenir de plus en plus nettement, une participation à un immense combat spirituel.
Si la prière ne devient pas une participation à un combat spirituel, elle n’est alors efficace que psychiquement. Elle trahit alors, le but pour lequel Dieu sollicite notre action. Ayant dit ces choses, je dois maintenant m'en expliquer.
Puisque je suis chrétien, je crois, avec Jésus Christ et les apôtres, que nous sommes environnés les uns et les autres, d’un monde invisible d’une réalité absolue, même si nous n’en sommes pas toujours conscients.
Nous connaissons, les uns et les autres, notre monde physique, l’organisation des sociétés humaines, leurs tensions, leurs combats. Jésus et les apôtres, tout comme les prophètes ou les chrétiens, ont cru au monde invisible des esprits, bons ou mauvais. Ils ont parlé de Satan, mais aussi des démons et des anges.
D’êtres non incarnés, hiérarchisés, parfaitement organisés selon des lois précises. Dans les seuls récits rapportés par les évangiles, Jésus mentionne 196 fois, le monde invisible. Ce monde invisible, qui cherche à s’imbriquer dans notre monde. Et il a voulu que nous en soyons conscients en tant qu’enfants de Dieu.
En théologien, et aussi en homme inspiré, Paul parle 79 fois dans ses épîtres, de ce monde invisible mais néanmoins réel. C’est l’apôtre Paul, qui situe tout à fait clairement, l’antagonisme premier contre lequel les chrétiens authentiques doivent non seulement se défendre, mais contre lequel ils doivent engager des combats victorieux.
Dans l’épître aux Ephésiens chapitre 6 verset 12, l’apôtre Paul dit "Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde des ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes". Nous ne devons pas ignorer ces puissances de tentation, de méchanceté, d’opposition, au règne de Jésus Christ et au règne de Dieu.
Car si nous les ignorons, elles ne nous ignorerons pas. Elles ont le pouvoir de nous harceler, de harceler nos bien-aimés, de stériliser certaines de nos habituelles prières. Et même, chose étonnante, elles possèdent le moyen de retarder les secours spirituels que nous attendons.
Cela vous paraît étrange, mais je vais prendre tout de suite un exemple biblique relaté dans le livre du prophète Daniel au chapitre 10 versets à 13.
Daniel, en visionnaire qu’il est, avait les yeux ouverts sur le monde des esprits. Il vit un ange qui lui dit "Daniel, ne crains rien, car depuis le 1er jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t’humilier devant Dieu, tes paroles ont été entendues et c'est à cause de tes paroles que je viens.
Le chef du royaume de Perse (qui était une puissance démoniaque) m’a résisté 21 jours; mais voici, Michaël, l’un des principaux chefs (dans la hiérarchie divine), est venu à mon secours”.
Un ange donc, était venu à l’appel du prophète Daniel. Mais l’ange malin du territoire des Perses, s’opposa à l’ange divin qui devait secourir et inspirer le prophète. Et pendant 21 jours, il y eut un décalage entre ce que Dieu avait dit et l’envoi de cet ange apportant la réponse à Daniel. Entre la Parole, sortie de la bouche de Dieu et la Parole exprimée auprès de Daniel.
Vous le constatez, il y a des combats dans le monde invisible où le nombre compte et où 2 ou 3, comme nous le voyons ici, sont plus forts qu’un seul. Ce monde des esprits qui peuple l'atmosphère ambiante de notre Terre et qui souvent recherche la présence et l'amitié des humains, les spirites le connaissent et ils entrent en communication avec lui, selon ce que dit 1 Samuel 28, verset 7. Mais c’est une abomination aux yeux de l’Eternel, comme cela nous est rapporté dans Deutéronome 18, verset 12.
Les jeteurs de sortilèges et certains guérisseurs, commercent avec le monde des esprits, des forces et des puissances spirituelles mauvaises.
Et ces puissances, ces esprits non incarnés, mais sans doute, organisés supérieurement, ne pourraient-ils pas être responsables, dans une certaine mesure, des vents de folies qui passent sur le monde, pourtant promis au règne de Dieu et qu'ils voudraient occuper de toutes leurs forces? J'en suis de plus en plus convaincu, en face des aberrations morales, raciales et je dirais même ecclésiastiques d’aujourd’hui.
Et aussi en face de certaines aberrations personnelles, voire collectives; toutes ces puissances spirituelles qui retardent tant qu'elles le peuvent l’avènement du règne de Dieu ici-bas au milieu des hommes et qui cherchent en véritables guérilleros, à troubler la vie psychique des enfants de Dieu, la vie morale ou la vie religieuse des hommes et particulièrement la vie d'Israël, peuple signe. Contre ces puissances, quelles sont les armes des alliés de Dieu, quelles sont nos armes de combat?
Pour percer les résistances et faire reculer les puissances des ténèbres, je vais citer cinq moyens efficaces. Quatre d’entre eux sont connus des chrétiens évangéliques, le dernier reste inconnu de certains, pas tous.
- 1er moyen : l’invocation du Sang de Christ; de la vie victorieuse du Seigneur ici-bas et au-delà. N’a-t-il pas redécouvert ce que la Bible enseigne, celui qui a écrit les paroles de ce cantique bien connu de vous, et qui paraît étrange à beaucoup : "Veux-tu briser du péché le pouvoir, la force est dans le Sang du Christ”.
Rappelez-vous de cela, c’est une première réalité à vivre. L’Apocalypse rapporte que, dans le combat spirituel qui opposa Michaël et ses anges au dragon, ceux- là l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau (Apocalypse chap. 12 versets 7 à 11).
N'ayons pas peur de nous servir honnêtement et fermement de la référence du Sang de Jésus Christ, quand nous avons à lutter contre une résistance spirituelle. Que nos prières parfois, deviennent des combats au nom du Sang de l’Agneau.
- 2ème moyen que Dieu donne pour lutter contre les puissances des ténèbres. Le même texte de l’Apocalypse dit ”Ils ont vaincus à cause de l’Agneau et de la parole de leur témoignage."
La parole, qui est la confession parlée de notre foi, a une grande efficacité dans l’action spirituelle. Soyons des confesseurs de notre foi en Jésus notre Sauveur et notre Seigneur victorieux. Confessons que nous n’avons plus rien à voir avec notre passé.
Au temps d’un réveil spirituel en Allemagne du Sud au cours duquel des victoires frappantes furent remportées sur des possessions, des obsessions ou certaines résistances spirituelles, plusieurs d’entre elles le furent quand des chrétiens attaquèrent ces forces en disant avec persévérance, avec tout le sérieux de la foi ”Jésus est vainqueur”.
Lancées avec le secours du Saint Esprit, ces exclamations n’étaient pas de vaines redites, mais des armes magnifiquement efficaces. Au moment de Noël et du Jour de l’An, je n’envoie pas des vœux, mais j’ai une carte spéciale (j’en ai tout un lot qui me vient de la Martinique) où il est écrit "Jésus Christ est vainqueur”.
Les vœux ne m’appartiennent pas, c’est Dieu qui les réalise, tandis que quand j’affirme ”Jésus Christ est vainqueur”, c’est biblique et c’est vrai!
- 3ème moyen : notre combat peut être un combat mené au nom de Jésus. Tels des ambassadeurs, nous pouvons nous réclamer, avec autorité, du nom de Jésus, auquel les puissances invisibles doivent absolument se soumettre (1 Pierre 3/22).
Cependant, il n’est pas question d'être présomptueux et de nous attaquer aux puissances de résistance au nom de Jésus, si nous ne demeurons pas en Christ. Nous risquerions alors le pire. Souvenons-nous de l’aventure de ces hommes qui voulaient contrefaire l’apôtre Paul (Actes 19/13 à 16).
- 4ème moyen : n'oublions pas non plus, que le Seigneur nous a donné une épée, dont la pointe fait reculer la puissance de résistance. C’est ce que l'Ecriture appelle l’épée de l'Esprit, c'est-à-dire, la Parole de Dieu (Ephésiens 6/17).
Voyez par exemple Jésus dans le désert, c’est de cette épée dont II se sert, pour repousser Satan dans le combat spirituel qui les oppose (Matthieu chapitre 4).Ne croyez-vous pas que la Bible contient toujours plusieurs versets que j’appelle "versets épée” particulièrement appropriés pour faire reculer tel ou tel esprit malin?
En connaissez-vous de ces versets? Si j’ai un conseil à vous donner, essayez d'en mémoriser quelques-uns. Car lorsque vous aurez à combattre, au nom de Jésus Christ, vous aurez besoin que ces versets jaillissent dans votre cœur et soient prononcés avec foi au nom de Jésus Christ.
- 5ème et dernier moyen de résister au diable, moyen dont on ne parle que dans les communautés réveillées et encore... Pourtant, il a été spécialement donné à l’Eglise du Nouveau Testament, pour son adoration et pour ses combats spirituels.
Je pense ici au parler en langues. Ah! que cela me paraît digne d’intérêt quand on croit au ministère du Saint Esprit! Je vais prendre un exemple.
On raconte l'histoire de ce petit garçon noir, auquel les missionnaires venaient d’enseigner l’alphabet en français. On le trouva un jour, les mains jointes et la tête levée, en train de réciter l’alphabet. ABCDE.…jusqu'à Z. Et à Z, il disait Amen.
Un des missionnaires qui l’avait entendu lui dit : "Mais que fais-tu, qu’est-ce-que tu es en train de raconter, tu récites l’alphabet et tu dis Amen’! Le petit garçon, surpris, mais non décontenancé répondit ”Je ne sais plus que dire dans ma prière, alors je dis les lettres de l’alphabet en pensant que le Grand Dieu mettra les lettres ensemble pour former les mots qu’il veut”.
En vérité, l'Esprit de Dieu vient parfois et souvent, au secours de notre limitation et II crée, comme le dit l’apôtre Paul, des soupirs, des mots et un langage, selon la pensée de l’esprit. Le parler en langues selon ce que dit Romains 8/26 et Marc 16/17, c’est ce que Dieu va mettre en nous.
Le parler en langues peut être une langue d’homme, dit l'Ecriture et on l’appelle alors xénoglossie, c’est-à-dire faculté de parler en langues étrangères, humaines, connues. Je prends un exemple réel : un ami visitait un malade portugais qui ne parlait pas la langue de Voltaire.
L’ami avait du mal à s’exprimer, parce que l’autre ne comprenait pas ce qu’il disait en français. Ce collègue s’est mis à prier, à prier en langue et le portugais a tout de suite compris, car il était en train de prier dans un patois portugais qui était le patois de son village. Voilà comment Dieu peut utiliser la xénoglossie. Et de mille et une autres manières...
L’Ecriture sainte dit aussi que le parler en langues peut être langage d’anges (1 Corinthiens 13/1). Sentez-vous alors l’importance du parler en langues dans le contexte de ce que nous avons voulu souligner aujourd’hui?
Puisqu’il est vrai que nous avons affaire défensivement et offensivement, non pas à la chair et au sang, mais aux esprits méchants dans les lieux célestes et aussi aux princes et aux autorités du monde spirituel, alors il me paraît indispensable qu’il se trouve dans l’église ceux qui peuvent prier par l’Esprit, selon ce que dit 1 Corinthiens 14/15 et Ephésiens 6/18. "Faites en tous temps, par l’Esprit, toutes sortes de prières et de supplications".
Mais vous ne pourrez pas combattre les démons et les puissances des ténèbres de ce monde occulte, avec les 4 premiers moyens dont j’ai parlé précédemment, c'est quasiment impossible. D'où la nécessité de recevoir, non seulement ce parler en langues, mais recevoir un don pour le service de l'église. Nous ne sommes pas là pour dire "nous sommes une église de Pentecôte, nous sommes les meilleurs etc etc...” Ceci dit en toute humilité évidemment.
Non, nous sommes là pour être utilisés par le Seigneur comme II l’entend et nous avons besoin de toutes les armes offensives et défensives, de la puissance de l'Esprit qui nous revêt de façon telle que lorsque nous parlons au nom de Jésus et même si nous parlons en langues, nous intimons à toutes ces puissances, de reculer au nom de Jésus, de lâcher leur proie au nom de Jésus, de capituler au nom de Jésus.
Nous nous opposons même, pour la maladie, au nom de Jésus, à toute puissance de maladie. Et ensuite, il ne faut pas prier pour être guéri, car si nous nous opposons, nous croyons à la puissance de guérison du Seigneur Jésus.
Je sais que, parfois, on peut avoir des échecs, mais c’est une question d’exercices spirituels : s’opposer à toute la puissance de l’ennemi au nom de Jésus, à cause du Sang de Jésus versé sur la Croix et les moyens énumérés tout à l’heure.
Que ceux donc parmi nous, qui ont reçu le parler en langues, raniment leur don, car ils ont reçu une véritable vocation : celle de parler en langues, soit à la maison, soit dans l’église (mais l'apôtre Paul dit qu’il vaut mieux dire des paroles avec son intelligence...).
On peut parler en langue en public, car il y a parmi nous des dons d’interprétation. Mais on peut parler en langues à tous moments.
La prière par l'Esprit, la prière en langues, est un véritable sacerdoce, négligé certes, mais d’une grande importance pour ceux qui le pratiquent.
Dans nos milieux évangéliques, on a souvent parlé des louanges excellentes adressées à Dieu sous l’inspiration de l’Esprit, par le parler en langues, ce chant parlé de notre adoration. Et le parler en langues est devenu surtout une expression d’amour et de joie spirituelle, adressée à Dieu.
C’est aujourd’hui mon privilège, de rappeler que le parler en langues est aussi une arme défensive et offensive contre les esprits, contre les puissances des ténèbres et une possibilité d’appel aux puissances amies. Car ce parler est compris des puissances et des anges.
En vérité, le parler en langues me paraît comme un instrument unique, pour entreprendre des actions dans le domaine des esprits. Nous devons mener ces combats pour la délivrance de plusieurs et pour la Gloire de Dieu.
C’est ma joie de revaloriser ici le parler en langues, comme moyen de prière; "reconnu" des puissances spirituelles et des anges. Paul déclare ”Je prierai par l’Esprit”. Quel retard n’avons-nous pas bien souvent, dans l'Eglise contemporaine, dans ce domaine-là! . . .
A la fin de ce message, vous pouvez comprendre ce que je vais affirmer. Pour le recul des puissances avilissantes, des puissances de confusion, de résistance qui s’attaquent à nous, à nos bien aimés, à l’Eglise du Christ, à Israël, au monde, prenons ensemble, toutes les armes de Dieu.
Que notre prière soit une louange et une participation au gigantesque combat spirituel qui se livre. Luttons spirituellement avec le secours de l’Esprit, pour le rétablissement de la décence et de la santé morale si gravement atteintes.
Et pour hâter l’avènement du Seigneur. Et combattons au nom du Sang de l’Agneau par la confession de notre foi, par l’autorité du nom de Jésus, par l’opposition de la Parole de Dieu aux suggestions du malin, par la prière intelligible et par la prière en langues.
Luttons et prions par l’Esprit. Cette action' semble absolument urgente. Dans le domaine moral. le mal semble gagner, ses manifestations abondent. Prions par l’Esprit. Dans le domaine ecclésiastique, la confusion règne, alors prions aussi par l'Esprit.
Parmi les nations, prions par l'Esprit, pour Israël qui a été, qui est et qui sera, au centre de l’Histoire des Nations et de l’établissement du Royaume de Dieu.
La prière n’est pas une information que l’on donne à Dieu. C’est notre participation personnelle à Son combat et à la victoire de Jésus Christ et par Jésus Christ, avec le secours de l’Esprit.
Prions donc par l’intelligence, c’est vrai, mais aussi par l’Esprit. L’ennemi reculera, s’éloignera de ceux qu’il retient captifs.
Maranatha, le Seigneur reviendra vite: Amen.
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