Jésus a confronté l’église de Laodicée, qui représente l’Église de la fin des temps. Il lui a donné cet avertissement qui traverse les siècles pour nous parler à toi et moi, aujourd’hui : “Si tu ne te repends pas, je te vomirai de ma bouche” (voir Apocalypse 3:16). Quelle parole incroyable !
Quel est le crime, le péché inimaginable commis par l’Église moderne ? Écoute les paroles de Celui qui, par-dessus tout, cherche la foi, la confiance et l’abandon : “Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant… Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi” (Apocalypse 3:15, 19-20).
Ce passage de l’Écriture, si souvent cité, ne s’adresse pas au monde perdu ayant besoin de “laisser entrer Jésus.” Il s’agit plutôt d’un appel direct et solennel aux croyants modernes qui sont paresseusement allongés sur le lit de l’indifférence, satisfaits d’eux-mêmes et de la part qu’ils possèdent.
Notre génération a été diaboliquement aveuglée à cette révélation spirituelle : sans une foi brûlante, il est impossible de Lui plaire. Jésus se tient littéralement et dramatiquement derrière la porte d’une Église auto-suffisante qui place sa confiance dans les méthodes, les stratégies et dans les paradigmes d’avant-garde avec des tactiques empruntées sur la place publique du monde. Il crie : “Laissez-moi entrer ! Repentez-vous ! Détournez-vous de ces citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ! J’appelle un peuple qui marchera dans la foi, qui se confiera uniquement en Mes promesses. Je soupire après un peuple dont la foi lui permettra de voir l’invisible, de croire à l’incroyable et de recevoir l’impossible !”