* JESUS REVIENT *

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LES HERBES AMÈRES ( Paul Calzada )

 

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« Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères » (Exode 12. 8).

Au moment de quitter l’Egypte, les Hébreux sont invités à manger un agneau rôti, accompagné de pains sans levain et d’herbes amères. Nous ne savons pas quelle était la nature de ces herbes amères. Il devait y avoir diverses espèces, telles la coriandre, le pissenlit, le raifort, la chicorée sauvage…
Ces herbes amères avaient pour objectif de rappeler aux Israélites l’amertume de leur esclavage en Egypte. D’ailleurs, c’est ce même mot ‘méror’ (herbes amères), qui est employé dans Exode 1.14: « Ils leur rendirent la vie amère (méror) par de rudes travaux…  » Nous retrouvons la même racine, dans le mot ‘mara’. Voilà pourquoi Naomi dira : « Appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume » (Ruth 1.20).
Si le sang de l’agneau, placé sur le linteau des portes, apporta la délivrance aux Hébreux, il était important qu’ils n’oublient pas la souffrance qui avait précédé cette délivrance.
Délivrance et souffrance vont ensemble. La délivrance, ne se fait-elle pas souvent dans la souffrance ? Ne parle-t-on pas de délivrance, lorsqu’une femme accouche au sein même de la souffrance ? Notre propre délivrance n’a-t-elle pas été précédée des souffrances de Christ ?

Ces herbes amères rappellent que la souffrance est inséparable de la vie ; qu’elle fait partie de notre condition humaine. Il y aura toujours une part de larmes au sein de toute vie. Il y aura des rires et des pleurs, des chants d’allégresse et des vallées de larmes. La vie chrétienne, ce n’est pas un chemin sans ornières, un tapis de roses tout au long de la vie, mais, c’est des victoires avec des larmes, des joies accompagnées de peines.

Les herbes amères, prises avec l’agneau, au moment de Pessah, nous rappellent que nos souffrances et nos douleurs sont prises par Jésus offrant sa vie. Il est l’agneau de Dieu qui a pris sur lui nos douleurs et nos infirmités (Esaïe 53.4).

Dans le Nouveau Testament, les plantes amères ne sont mentionnées qu’au sens figuré : « Veillez à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons, et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » (Hébreux 12.15).
Les « racines d’amertume » symbolisent les traces d’un passé vécu loin de Dieu, dans l’esclavage des passions et du péché. Il est important que ces racines soient détruites, éliminées, et cela grâce au sacrifice de l’Agneau de Dieu.

Actions de grâces en ce jour :

Merci Seigneur pour ton amour. Dans tes souffrances, je trouve ma délivrance, et dans mes souffrances, ton secours !



02/01/2017
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