* JESUS REVIENT *

« Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe… une grappe de henné » (Darby – Cantique des Cantiques 1.13/14).

Dans ce livre allégorique, exaltant l’amour entre Dieu et son peuple, les plantes aromatiques y sont souvent mentionnées. Nous y retrouvons les plantes déjà citées dans les parfums du temple, mais nous y trouvons d’autres plantes aux délicieux arômes, telles le nard, le safran, l’aloès, le henné. Ces plantes symbolisent la profondeur, et la richesse émotionnelle de l’amour, unissant le bien-aimé à son élue.
Le nard est issu d’une plante, proche de la lavande. Elle pousse sur les contreforts de l’Himalaya. Sa provenance en explique le prix élevé. C’est ce parfum de grand prix qui est offert à Jésus par Marie : « Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jean 12.3).
Pour cette femme, ayant retrouvé son frère ressuscité par Jésus, rien n’était trop grand ou trop précieux pour honorer le Messie contesté et rejeté par les religieux (Jean 11.57).
L’amour de Christ pour nous, sa puissance nous ayant libéré du pouvoir de la mort, nous poussent à lui offrir le parfum d’une reconnaissance sans borne.

 
Le safran n’est mentionné que dans ce livre. Cette fleur appartient à la famille des crocus. La poudre de safran, obtenue à partir des stigmates de la fleur, a un fort pouvoir colorant de couleur dorée, évoquant l’or. Elle met en évidence la royauté du Seigneur.
Le safran symbolise la vénération que nous offrons à celui que nous reconnaissons comme étant le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs.

 
Le henné est un arbuste dont les feuilles ressemblent à celles de l’olivier. Ses fleurs sont blanches et odorantes. Cette plante n’est mentionnée que dans le livre du Cantique des cantiques. Second traduit ce mot par « troène », mais la plupart des traducteurs emploient le mot henné. Le parfum suave de ses fleurs s’exprime avec plus d’intensité quand le vent agite ses branches.
Ceci nous rappelle que lorsque le souffle divin passe sur nous, il en résulte une adoration encore plus intense (Cantique 4.16).

 
L’aloès, mentionné cinq fois dans la Bible, est une plante grasse, fréquente dans des zones chaudes et semi-désertiques. Il en existe des centaines d’espèces. Les fleurs exhalent un parfum délicieux. Les feuilles pilées donnent une poudre parfumée utilisée pour l’embaumement des défunts, comme ce fut le cas pour Jésus (Jean 19.39).
Ceci nous parle de l’adoration que nous offrons au Seigneur, comme un parfum d’une agréable odeur, pour la grandeur de son sacrifice. Il est mort pour nous sauver.

Ma louange de ce jour :

Merci Seigneur de m’avoir sauvé, pardonné, racheté au prix de ton sacrifice. Que mon amour pour toi soit à la hauteur de l’amour que tu as pour moi. Amen !