Les plantes aromatiques : le parfum consumé par le feu ( Paul Calzada )
"Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales… Tu le réduiras en poudre" (Exode 30.34/36). Trois des substances composant le parfum consumé par le feu sont d’origine végétale : Le stacté, le galbanum, l’encens. (L’ongle odorant est une poudre provenant d’un coquillage pêché dans la Mer Rouge). Le stacté provient d’une liqueur qui se trouve au cœur même des gouttes de myrrhe desséchées. Cette liqueur, une fois étuvée, donne une poudre blanche, au parfum délicat. Cette poudre, placée sur des charbons brûlants, dégage une odeur des plus exquises. Cette substance végétale nous rappelle que les choses les plus précieuses sont parfois celles qui ne sont pas visibles mais qui sont cachées au plus profond des cœurs. Tout comme l’obtention de ce parfum nécessite l’étuve et le feu, parfois, c’est au travers du creuset de la souffrance que nous découvrons la valeur de la prière. Le stacté symbolise également les perfections cachées en Christ, et la valeur inestimable de son sacrifice. Le galbanum est une substance provenant du suc, d’un blanc laiteux, tiré d’une espèce d’ombellifère très répandue en Syrie. A l’état pur, cette épice odoriférante répand une odeur désagréable, mais mélangée aux autres, elle renforce avantageusement leurs parfums. Ce produit végétal n’a de valeur que s’il est mélangé aux autres. Ceci nous rappelle, que même si nous sommes imparfaits, et naturellement mauvais, au contact de Christ, et dans la communion fraternelle, nous sommes sanctifiés pour répandre la bonne odeur de Christ. L’encens est une résine, récoltée par incision de l’écorce d’un arbre originaire du Moyen Orient. Cette résine brûle avec une flamme blanche, et répand une fumée abondante, blanchâtre d’une odeur agréable. C’est par la combustion qu’il rend tout son parfum. Les autres substances mélangées à l’encens pur, en augmentent le parfum. C’est cet encens qui devait être brûlé continuellement sur l’autel d’or dans le tabernacle. Il devait toujours être allumé par du feu pris sur l’autel de l’holocauste. Il symbolise la prière et l’adoration de ceux qui ont reconnu la valeur du sacrifice de Christ. Cependant, les prophètes dénoncent les religieux qui offraient de l’encens avec un cœur hypocrite, et qui irritaient Dieu : "J’ai en horreur l’encens… Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas" (Esaïe 1.13/15). Brûler de l’encens n’a aucune valeur aux yeux de Dieu lorsque cela ne correspond pas à la réalité d’un amour sincère pour lui. Dieu ne peut se satisfaire d’attitudes, et comportements religieux empreints d’hypocrisie. Le prophète Jérémie rappelle que Dieu était irrité, car même si le peuple brûlait de l’encens, il vivait dans le péché (Jérémie 44.23).
Ma prière en ce jour : Seigneur, que de ma vie s’exhale un parfum d’amour sincère ; je ne veux pas paraître, mais être. Merci de m’y aider. Amen !
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