* JESUS REVIENT *

L'amour et la gloire du Père étaient à Christ de toute éternité. Nous devons à nouveau considérer ses propres paroles pour connaître sa gloire éternelle. S'étant anéanti et abaissé lui-même, il a achevé comme Homme l'œuvre que son Père lui avait donnée à faire sur la terre (Jean 17. 4), une œuvre qui l'a conduit jusqu'à la mort de la croix (Philippiens 2. 8). Et dans sa merveilleuse prière de Jean 17, il a fait cette demande?: “Et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût” (v. 5). Comme cette affirmation est simple et précise?!

“Dieu nous a parlé dans le Fils… le resplendissement de sa gloire” (Hébreux 1. 2, 3). Les prophètes d'autrefois avaient des visions de cette gloire de l'Éternel. Ils ont vu les cieux ouverts et en ont eu de faibles aperçus. Mais qui peut dire ce qu'était réellement cette gloire?? Quel œil humain pourrait fixer les yeux sur elle?? À qui appartenait réellement la gloire qu'ils contemplaient?? Nous trouvons la réponse dans un passage de l'Évangile de Jean?: “Ésaïe a dit cela parce qu'il a vu sa gloire et qu'il a parlé de lui” (Jean 12. 41). Le prophète Ésaïe a vu l'Éternel et a contemplé sa gloire, et le Nouveau Testament nous dit que c'était la gloire du Fils unique, du Fils de Dieu.

Quel lieu glorieux devait être celui où il se trouvait, de toute éternité, qu'il appelait “la maison de son Père” (Jean 14. 2) lorsqu'il était sur la terre?! Et il était au centre de cette gloire. Pour être capables de comprendre tout cela, nous devons attendre d’occuper cette place là-haut, lorsque, avec tous les rachetés, nous serons avec le Seigneur Jésus. Alors il nous montrera pleinement sa gloire (Jean 17. 24).

Nous n'osons pas ajouter un mot de plus. L'Écriture ne nous donne pas d'autre description des richesses éternelles de Christ, que celles-ci?: il possède toutes les richesses, des richesses “insondables” pour nous actuellement, et toute la gloire lui revient (Apocalypse 1. 6).

A.C. Gaebelein