* JESUS REVIENT *

En nous entretenant de la grande valeur de l’or, ces deux derniers jours, ainsi que de son aspect symbolique dans l’Écriture, nous avons été amenés à considérer ce qui est plus précieux que l’or.

Au cours des siècles, l’or a été une monnaie d’échange et une source de richesse terrestre. Il est couramment considéré comme une façon sûre de placer ses économies. En observant depuis plusieurs mois les problèmes boursiers, nous entendons souvent dire que l’or est une «valeur refuge», à l’abri des dévaluations désastreuses.

L’or, une «valeur refuge»! N’y a-t-il pas de quoi faire réfléchir le chrétien? La possession du métal précieux, ou plus généralement de richesses, nous mettrait-elle réellement à l’abri de l’adversité? Nous apporterait-elle le bonheur sur la terre? Acan l’avait sûrement cru, en cachant sous sa tente, lors de la conquête de Jéricho, un lingot d’or du poids de cinquante sicles (environ une livre, Jos 7:21); un jugement terrible en a résulté. Salomon aussi l’avait cru. Il peut dire: Je me suis amassé de l’or et de l’argent; mais il doit constater: Voici, tout était vanité et poursuite du vent (Ec 1:14).

On peut être décoré d’or et manquer de bon sens (Pr 11:22). On peut avoir beaucoup d’or, mais les lèvres de la connaissance sont un vase précieux (Pr 20:15). L’apôtre Jacques avertit, par un symbolisme surprenant: Riches… votre or et votre argent sont rouillés (Ja 5:1-3). Par ailleurs, l’or peut servir à l’idolâtrie (Ex 32:2-4); il servira aussi les agents du diable (Ap 17:4).

L’or, «valeur refuge» pour le chrétien? Non, jamais!

Nous sommes heureux, quand nous prenons la même attitude que Job: Si j’ai mis ma confiance dans l’or, si j’ai dit à l’or fin: C’est à toi que je me fie; si je me suis réjoui de ce que mes biens étaient grands… j’aurais renié le Dieu qui est en haut (Job 31:24-28). Éliphaz aussi avait compris que le prix du trésor divin éclipse toutes les richesses matérielles: Le Tout-Puissant sera ton or, dit-il à Job (Job 22:25). Rien ne peut être comparé à la connaissance du vrai Dieu.