* JESUS REVIENT *

L'évangile de Matthieu (19. 16-26) nous parle d'un jeune homme à la fois fortuné et d'une moralité exemplaire. Que lui manque-t-­il? L'essentiel: la vie éternelle. Il est devant celui qui la donne, Jésus, le Fils de Dieu, qui lui dit: “Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; et viens, suis-moi”. Alors il laisse Jésus et s'en va tout triste. Ses richesses sont un obstacle qui l'empêche de se confier entièrement à Jésus et de recevoir la vie éternelle.

Chez les croyants, aimer l'argent peut fausser et polluer toute leur façon de penser, qu'ils soient riches ou pauvres. Ce n'est pas un mal en soi d'être riche. Le mal consiste à placer sa confiance dans les richesses plutôt qu'en Dieu qui les donne, et à les faire passer avant les intérêts de l'âme. C'est cela que Jésus met en évidence dans le cœur du jeune homme.

Quand on aime l'argent, on risque de négliger les vertus chrétiennes essentielles: la foi, l'espérance et l'amour.

La foi est mise de côté quand on place sa confiance dans les richesses.

L'espérance s'affaiblit: Pourquoi désirer le retour du Seigneur, si l'on se trouve bien sur la terre?

L'amour pour le Seigneur se refroidit. “Les soucis du monde, la tromperie des richesses… étouffent la Parole” et ses effets dans le cœur (Marc 4. 19). L'abondance peut rendre égoïste. On éprouve plus de peine à se mettre à la place des démunis quand soi-même on ne manque de rien. L'amour envers les autres diminue. “Si les biens augmentent, n'y mettez pas votre cœur”(Psaume 62. 10).