* JESUS REVIENT *

Les obstacles sur lesquels tant de gens trébuchent, ce sont leurs sentiments. Mais nos expériences n'affectent pas la vérité de Dieu. Que le croyant se trouve dans un état d'âme paisible, ou qu'il soit inquiet ou troublé, ne change rien?: la paix avec Dieu a été faite par notre Seigneur Jésus Christ. Le soleil s'est levé, et même si les nuages nous en masquent les rayons et si un air froid remplace cette sensation bienfaisante de chaleur, le fait que le soleil brille demeure inchangé. Ce que doit faire le croyant, par la foi, c'est quitter la vallée de la méfiance sur laquelle s'amoncellent les nuages, et monter sur les hauteurs, au-dessus de ceux-ci.

Il y a quelque temps, un de nos amis parlait à quelqu'un qui doutait de cette faveur invariable de Dieu à l'égard des siens et ne jouissait donc pas de la bénédiction d'une paix solide avec Dieu. L'ami lui demanda?: Dieu n'est-il pas satisfait de ce que Jésus a été et de ce qu'il est pour toi?? Peut-il alors détourner sa face de toi?? Non, c'est toi qui te le caches, parce que tu regardes à toi-même et que tu fermes les rideaux sur toi en laissant Dieu dehors. Tu dois au contraire les ouvrir?! Si tu gardes les rideaux ouverts quand le soleil répand tout l'or de ses rayons, il te fera sentir toute sa force et sa chaleur?; mais si tu fermes les rideaux, tu empêches ses rayons d'inonder ta chambre. Et si tes impressions et tes pensées personnelles t'absorbent, étant occupé de toi-même au lieu d'être occupé de Christ, tu vis dans l'ombre, parce qu'ainsi tu chasses la lumière que sa présence apporte.

Nos cœurs sont vraiment trompeurs, mais Dieu nous voit – nous qui croyons – non dans la chair, mais en Christ. C'est cette vérité qui donne la paix à nos âmes. Que cette pensée de la parfaite satisfaction que Dieu a en Christ, et de la paix que Christ dans la gloire répand sur nous, soit la lumière que vous aimeriez voir illuminer votre âme. Gardez les rideaux ouverts?; ne regardez pas à vous-même et à ce que vous êtes, mais regardez en dehors de vous-même, à Jésus Christ seul, le laissant remplir votre cœur en réalisant que sa vie est maintenant la vôtre (voir Colossiens 3. 3, 4).

d'après H.F. Witherby