Persévérance dans la prière !
« Veillez à cela avec une entière persévérance. » (Eph. 6/18.)
La persévérance dans la prière signifie que l'intercesseur ne cesse pas de prier avant d'avoir obtenu l'exaucement. Il plaide et plaide auprès de Dieu jusqu'à ce qu'il ait obtenu une réponse.
Ceci est clairement enseigné dans Luc 18, où Jésus-Christ donne une parabole pour montrer que la persévérance dans la prière empêcherait le chrétien de faiblir et de se décourager. La veuve essayait de mettre le juge de son côté contre ses adversaires. Ceci nous enseigne une vérité importante que tout intercesseur doit apprendre ; il doit être agressif contre l'adversaire ; il ne doit pas se soumettre passivement à être dépouillé par l'ennemi.
Nous avons souvent pris la soumission à Satan pour la soumission à Dieu et ceci nous a enlevé l'esprit de résistance agressive qui est une arme nécessaire dans le combat de la prière.
Dans Jacques 4/7, il nous est dit : « Soumettez-vous à Dieu. Résistez au diable et il s'enfuira de vous ». Il ne nous est jamais dit dans l'Ecriture Sainte de nous soumettre à Satan ; et cependant si les enfants de Dieu examinaient soigneusement leur vie et leur attitude vis-à-vis de certains maux, ils reconnaîtraient que réellement, ils se soumettent à Satan.
Par exemple, un certain mal survient dans leur vie et ils s'y soumettent en disant : « Que la volonté du Seigneur soit faite » ; inconsciemment, ils se sont soumis au mal plutôt qu'à Dieu.
- Je me rappelle un frère qui louait Dieu pour tout ce qui lui arrivait. S'il s'enrhumait, il louait Dieu, S'il était en retard à une réunion, il louait Dieu. S'il manquait le train, il louait Dieu.
S’ilavait été la pauvre veuve de la parabole, il aurait loué Dieu de ce que son adversaire l'avait volé et l'aurait patiemment enduré ou il aurait essayé de s'en réjouir.
Des milliers d'enfants de Dieu ont cette attitude, sans aller peut-être si loin. Ceci est dû à une fausse idée de la soumission à la volonté de Dieu. Ils acceptent tout ce qui leur arrive comme venant de Dieu, ne faisant pas de différence entre ce que Dieu veutet ce qu'il permet,le permettant pour que le Chrétien en triompheet non pas pour qu'il s'y soumette.
La volonté directe de Dieu, qui est bonne et parfaiteet ne contient rien de mauvais, est la seule à laquelle nous devrions nous soumettre. La prière met Dieu de notre côté contre l'ennemi. La conscience que Dieu combat pour nous est un remède contre le découragement.
Quand vous voyez l'ennemi travailler subtilement contre vous, êtes-vous capable d'aller à Dieu et de Lui dire : « Seigneur, empêche-le de faire cela, c'est-à-dire : arrête ces calomnies lancées ; arrête ces attaques continuelles contre ma vie, qui causent une telle irritation », sachant, tandis que vous priez, que Dieu le veutet le fera ? Mais il faut que vous-même résistiez dans votre propre esprit, avant de crier ainsi à Dieu pour qu'il vous venge.
Une autre leçon à apprendre de cette parabole c'est que la veuve avait un profond sentiment de justice. Rends-moi justice de ma partie adverse. Le principe qui nous est enseigné ici est celui-ci : Qu'il est mal de se soumettre à l'injustice qui nous est faite et de consentir à ce qu'on en commette une contre autrui.
Et quand nous nous trouvons face à face avec l'injustice, soit contre nous, soit contre d'autres, il devrait s'élever de nos cœurs ce cri : « Seigneur ceci est mal, arrête- le ! »
De plus, la veuve n'a accepté aucun refus. Il nous est dit qu'elle venait constamment, jour et nuit, jusqu'à ce qu'elle ait obtenu ce qu'elle demandait.
Que cette parabole nous encourage à venir constamment, jour et nuit, jusqu'à ce que nous soyons exaucés !
Cette intercession constante est accumulative, chaque prière s'ajoutant au nombre et l'augmentant. Chaque prière a sa valeur et aide à amener le résultat final.
Quelqu'un a donné cette illustration : Prenez un pèse-lettre. Mettez un poids de 50gr d'un côté et de l'autre des cartes de visites, l'une après l'autre. La première semble si légère ! Combien peu ellecompte pour faire pencher la balance ! Deux, trois, quatre, aucun mouvement ; mais la douzième produit un léger mouvement ; treize, et le plateau descend.
Il en est ainsi de la prière ; elle semble si faible, comme la carte — si légère, et la tentation est de s'arrêter juste avant que le plateau penche. « Renonces-y », murmure l’ennemi. « Dieu ne te répondra pas»
Pourtant, encore une prière, et l'exaucement serait venu. !
Pasteur Daniel
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