* JESUS REVIENT *

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PEUT-ON SUPPRIMER LA SOUFFRANCE ? ( Paul Calzada )

 

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« Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22.42).

Combattre la souffrance, que ce soit la nôtre ou celle des autres, est une attitude saine et normale, vouloir l’exclure totalement et d’une manière absolue, est une attitude empreinte d’insoumission à la souveraineté divine. Au moment de son agonie à Gethsémani, notre Seigneur et Sauveur, nous donne l’exemple d’une souffrance acceptée par soumission à la volonté du Père.

Que ce soit pour nous et, peut-être encore plus pour ceux qui nous entourent, et que nous aimons, nous aspirons du plus profond de notre cœur à atténuer, voire même à supprimer la souffrance. Dans ce cadre là, nous apprécions les progrès de la médecine qui permettent, jusqu’à un certain point, de venir en aide à ceux qui souffrent. Nous avons dû, en diverses circonstances, apprécier les bienfaits d’un cachet d’aspirine qui est venu calmer nos douleurs. Mais malgré les progrès de la médecine, il n’en demeure pas moins vrai que la souffrance subsiste encore.

Nous pouvons nous prévaloir des promesses divines, exercer notre foi, mais ce serait également une utopie de croire que le chrétien peut en toutes circonstances supprimer la souffrance. La souffrance est liée au péché originel, la souffrance est la conséquence de la chute. On ne peut donc pas rêver ; tant que nous sommes sur cette terre, la souffrance ne sera jamais et totalement abolie.
Une nouvelle théologie, appelée la doctrine de la prospérité, enseigne que le croyant peut, et même doit toujours être matériellement et physiquement béni. Cette théologie rejoint les philosophies hédonistes inspirées par le matérialisme athée et les enseignements du nouvel âge. En fait, nous trouvons dans cet enseignement la pensée diabolique soufflée à Eve et Adam dans le jardin d’Eden : « Vous serez comme Dieu » (Genèse 3.5).

Or, la réalité spirituelle, c’est que même si nous devons lutter contre la souffrance en priant pour ceux qui souffrent, et en consolant ceux qui pleurent, comme le rappellent ces textes : « Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Jacques 5.16). « Consolez ceux qui sont abattus… » (1 Thessaloniciens 5.14), il n’y a pas une loi absolue qui nous assure, que toute souffrance sera abolie sur cette terre.
Dieu peut, selon sa souveraineté, en certaines occasions et circonstances, mettre une limite à nos souffrances, il peut calmer la tempête qui fait rage, mais ces interventions ne sont ni un dû, ni une obligation de sa part. C’est avec ce respect de la souveraineté de Dieu que Paul parle de la guérison de son compagnon d’œuvre Epaphrodite dans Philippiens 2.27.

Ma prière en ce jour :

Seigneur, même si ma souffrance, ou celle de mes semblables, m’est difficile à comprendre et à admettre, je m’en remets simplement à ta grâce. Amen !



19/11/2016
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