* JESUS REVIENT *

“Pourvu que la terre ne tourne pas!” Voilà ce qu'auraient pu dire ceux qui refusaient les découvertes de Galilée, au nom de leurs convictions personnelles ou religieuses. Aujourd'hui encore, ce peut être notre démarche. Croire ce que l'on veut, n'est-ce pas une marque de liberté, un choix dicté par la peur de se remettre en question? Pourvu que Dieu n'existe pas! L'homme serait ainsi maître du monde, n'ayant de comptes à rendre à personne.

Pourvu qu'après la mort tout soit fini! Même si cela paraît désolant a priori, au moins je n'aurai pas à être jugé pour la vie que je mène, ouf! Pourvu que le “péché” soit une notion périmée, ou du moins subjective! Je peux continuer à faire ce que je veux!

Pourvu qu'il n'y ait pas une norme “supérieure”, transcendante, pour définir ce qu'est le bien! J'ai le droit de prétendre que tout ce que je fais est bien. Pourvu qu'il y ait toujours des gens pour nous faire croire que l'homme est bon! Sinon, quelle désillusion!

Pourvu que jamais personne ne découvre tout ce qu'il y a au fond de moi, mes pensées les plus secrètes, mon égoïsme, mes rancœurs et ma haine! Autrement, comment pourrais-je sauver la face, regarder mon voisin dans les yeux, traverser la rue sans honte?

Pourvu que tous les chemins mènent au bonheur! Inutile alors d'en chercher un qui serait meilleur que les autres. Je suis libre de penser ce que je veux, et j'entends bien le rester! Bref, pourvu que la Bible ne dise pas vrai!

Pourtant… si l'on osait aller plus loin?

(à suivre)

                                                                        La Bonne Semence