* JESUS REVIENT *

Le sacrifice de prospérités devait être sans défaut. Le moindre défaut l'aurait rendu impropre à être offert, car il n'aurait pas été alors la figure du Fils de Dieu, saint et sans tache?: les indications à ce sujet étaient rigoureuses (voir Lévitique 22. 21-24). L'animal sacrifié pouvait être un mâle, ou une femelle (qui était plus faible), ou un agneau (qui avait moins de valeur)?: cela nous enseigne que notre communion est à la mesure de ce que nous saisissons des perfections et de la valeur du sacrifice de Christ?; toutefois, ceux qui ont une conscience plus faible des qualités et de la valeur de ce sacrifice connaissent aussi la communion, mais à un moindre degré.

Avant que le sacrifice de prospérités ne soit tué et mangé, celui qui l'offrait devait symboliquement s'identifier avec lui en mettant sa main sur la tête de l'animal. De la même manière, tout croyant, regardant maintenant à la mort de Jésus, sait que Christ est mort pour lui afin de l'amener à Dieu. Sa conscience connaît désormais le repos, la paix, par la foi dans l'œuvre de Christ, et ce croyant est maintenant à l'aise dans la présence de Dieu.

Méditons bien sur ces sujets. La communion est fondée sur la mort du Fils de Dieu, et sur le fait que son sang a été versé. Sans ce sang, nous serions restés à toujours hors de sa présence. Le voile n'a pas été déchiré avant que Christ ne meure. De plus, le sang du sacrifice n'était pas seulement versé, mais aussi aspergé “sur l'autel, tout autour” (Lévitique 3. 2)?; aussi pouvons-nous être devant Dieu dans la conscience que le sang a été répandu, et ce sang répandu nous parle de la liberté de nous approcher, d'entrer “dans les lieux saints par le sang de Jésus” avec hardiesse, “à travers le voile” déchiré (voir Hébreux 10. 19-22). Sur quel terrain saint repose notre communion?! Quel chemin de justice et de paix parfaite?! Quelle invitation à nous approcher avec confiance et hardiesse, par la foi en Christ?! (voir Éphésiens 3. 12).

H.H. Snell