* JESUS REVIENT *

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REGARD SUR LA SOUFFRANCE AU TRAVERS DES ÂGES ( Paul Calzada )

 


 

« Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs : et c’était avec cruauté qu’ils leur imposaient toutes ces charges » (Exode 1.14).

A la lecture de ce texte, il est évident que la notion de souffrance n’a pas grand chose de commun avec celle que nous pouvons vivre aujourd’hui. Disons simplement que le regard porté sur la souffrance par les hommes, que ce soit la leur ou celle des autres, n’a pas été le même au cours des siècles.

Lorsque le peuple hébreu était esclave en Egypte, ce n’était pas seulement le manque de liberté qui le faisait souffrir mais surtout les conditions draconiennes dans lesquelles le peuple devait travailler : Le roi d’Egypte demanda par-dessus tout cela que l’on fasse mourir les garçons hébreux au moment de leur naissance. Ainsi dans les siècles passés, là où résidait l’autorité, là pouvait s’exercer le pouvoir de faire souffrir. Qui se souciait de la souffrance des esclaves ? Jésus a lui-même dit : « Les princes des nations les tyrannisent » (Matthieu 20.25).

Plus tard, à l’époque de l’empire Romain, des hommes s’entretuaient dans les arènes, ou étaient livrés aux bêtes féroces, et tout cela sous le regard de foules se délectant de tels spectacles.
Au moyen âge, dans certains milieux religieux, on portait un regard admiratif sur la souffrance, elle était considérée comme un moyen de grâce. Pour augmenter leurs mérites, certains religieux se faisaient volontairement flageller. Il est évident que les hommes de ces diverses époques ne considéraient pas la souffrance comme nous nous la considérons aujourd’hui.

Ces quelques sommaires évocations historiques, sont là pour nous rappeler que notre perception de la souffrance est largement influencée par nos contextes de vie. Or, si nous pouvons disserter sur la souffrance, personne ne saurait en parler comme Dieu lui-même. Il n’est pas un Dieu lointain et désincarné, il s’est approché de nous en la personne de son fils. Jésus, la Parole faite chair, en devenant semblable aux hommes a connu la souffrance sous toutes ses formes. Lui l’innocent, le juste, a souffert pour des pécheurs. « Il a été broyé par la souffrance » déclare le prophète : (Esaïe 53.10), et il ajoute que le Messie fut un habitué de la souffrance (Esaïe 53.3).

Un conseil pour ce jour :

Ne considérez pas la souffrance uniquement sous l’angle contextuel de notre mode de vie occidentale qui n’aspire qu’au bien-être présent, et qui veut s’assurer contre tous les malheurs. Ne la considérez pas non plus comme un moyen de mériter les faveurs de Dieu, comme ce fut le cas au Moyen-âge. Considérez-là sous l’angle de l’expérience que Dieu lui-même en a faite en son Fils Jésus, et cela vous aidera à la traverser avec lui.



07/12/2016
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