* JESUS REVIENT *

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Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers. Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées… et toute chair verra le salut de Dieu.

Qui vous a avertis de fuir la colère qui vient? Produisez donc des fruits qui conviennent à la repentance; et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père. Car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham. Lu 3:4-8

Le peuple d’Israël s’était détourné de Dieu. Il était devenu spirituellement stérile. Plus rien ne fleurissait dans son cœur. Il ne produisait aucun fruit pour Dieu qui, depuis 400 ans, avait cessé de parler par la voix des prophètes. Et voilà que Jean-Baptiste surgit. Comme le prophète Esaïe l’avait annoncé, il était la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin de l’Éternel, aplanissez dans le lieu stérile une route pour notre Dieu (Esa 40:3).

Les préjugés et les péchés encombraient le peuple juif. Certains attendaient un Messie politique qui les délivrerait du joug romain, non de leurs péchés. D’autres invoquaient orgueilleusement leur descendance d’Abraham comme une garantie contre la colère de Dieu. Pour ramener le peuple à Dieu, il ne restait que le chemin du cœur. C’est ce chemin-là que Jean-Baptiste devait annoncer, le seul par lequel Dieu pouvait encore atteindre la conscience des hommes.

Dieu voulait parler à son peuple, le consoler. Pour cela, le peuple devait préparer un chemin direct au Seigneur, se mettre dans une disposition de cœur permettant à Dieu d’intervenir. Plus de fausse sécurité, de détours ou d’excuses sur ce chemin-là (Lu 3:8)! Le ministère de Jean-Baptiste consistait à préparer ses concitoyens à accepter Jésus. Il ne lui appartenait pas de redresser lui-même les sentiers tortueux, ni de niveler les montagnes d’orgueil. Les pécheurs devaient le faire pour eux-mêmes, humblement, dans leurs cœurs.

Encore aujourd’hui, il n’y a qu’un seul chemin pour aller à Jésus, celui qui passe par la repentance. La repentance implique un changement de la volonté, du cœur et des pensées. Ce n’est pas seulement le regret d’avoir péché, mais la résolution de ne plus pécher. La tristesse d’avoir péché n’est pas la repentance, mais la tristesse qui est selon Dieu produit une repentance salutaire dont on n’a pas de regret (2Co 7:10).