S'il tient à lui ( La Bonne Semence )
J'ai livré le bien-aimé de mon âme en la main de ses ennemis.
Jérémie 12. 7
[Dieu] n'a pas épargné son propre Fils, mais… l'a livré pour nous tous.
Romains 8. 32
Étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils.
Romains 5. 10
Jésus est cloué sur la croix, et ceux qui assistent à ce “spectacle” se moquent sans retenue. Les chefs religieux lancent à Dieu un défi: “Il s'est confié en Dieu, qu'il le délivre maintenant s'il tient à lui, car il a dit: Je suis Fils de Dieu” (Matthieu 27. 43).
Jésus se confie en Dieu, ses ennemis eux-mêmes le savent. Il est le Fils de Dieu, ses œuvres l'ont prouvé. Et Dieu a déclaré à deux reprises qu'il a trouvé son plaisir en lui (Matthieu 3. 17; 17. 5).
“Qu'il le délivre… s'il tient à lui!” Dieu ne va-t-il pas relever immédiatement ce défi? Laissera-t-il supposer qu'il ne tient pas à son Fils bien-aimé?
Mais Jésus reste sur la croix. Aucune voix ne se fait entendre du ciel. Les moqueries continuent, Dieu laisse faire…
Puis des ténèbres couvrent le pays pendant trois heures, et Jésus pousse ce cri: “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?”. Il proclame aux oreilles de tous que le Dieu saint en qui il se confiait l'a abandonné. Mais il reste son Dieu, celui qu'il n'a cessé d'aimer, même pendant ces heures terribles. Est-ce possible? Rien ne peut expliquer cette scène, sinon ces deux expressions: “Dieu est amour” (1 Jean 4. 8), et: “Toi, tu es saint” (Psaume 22. 3).
Voilà le prix que le Dieu d'amour a payé pour offrir le salut à des hommes coupables et révoltés contre lui. Dans ces heures ténébreuses, Jésus était chargé de nos péchés. Le Dieu saint l'a frappé, il l'a abandonné, mais il peut ainsi pardonner à tous ceux qui croient en lui.
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