* JESUS REVIENT *

Notre espérance en Christ pour l'avenir est le motif et la base de notre joie sur la terre. Une telle espérance poussera nos cœurs à penser souvent au ciel, car c'est là qu'est promis tout ce que nous pouvons désirer. Ici, nous sommes lassés et chargés?; mais le lieu du repos est là-haut – la sueur ne montera plus au front du serviteur, et la fatigue sera à jamais bannie. Pour ceux qui sont fatigués et épuisés, ce mot repos résonne de manière céleste.

Sur la terre, nous sommes toujours comme sur un champ de bataille?:  très souvent en butte aux tentations intérieures et préoccupés par les ennemis extérieurs. Aussi n’avons-nous pas la paix extérieure – même si nous avons la paix du cœur et le repos de notre conscience –, ou si peu. Mais, dans le ciel, nous hisserons la bannière du triomphe, nous remettrons l'épée dans son fourreau, et nous aurons obtenu la victoire?; alors, nous entendrons notre Maître dire?: “Bien, bon et fidèle esclave… entre dans la joie de ton maître” (Matthieu 25. 21).

Sur la terre, nous connaissons bien des deuils, mais nous allons dans le pays de l'immortalité où la mort est inconnue. Ici, le péché nous atteint constamment, mais là-haut, nous serons saints d'une manière parfaite, car dans ce royaume-là aucune chose souillée ou corrompue n'entrera. N'est-ce pas une joie de savoir que nous ne sommes pas pour toujours sur cette terre d'exil, que nous ne demeurerons pas éternellement dans ce désert??

Néanmoins, qu'il ne soit jamais dit de nous que nous rêvons de l'avenir sans rien faire dans le présent. Que la pensée de cet avenir sanctifie notre présent pour qu'il soit employé au mieux. Par l'Esprit de Dieu, l'espérance du ciel est la force la plus efficace pour produire la vertu?; c'est une source de joie dans l'effort, c'est la pierre angulaire d'une sainteté heureuse. Celui qui a cette espérance dans le cœur poursuit son travail avec dynamisme, car la joie du Seigneur est sa force (voir Néhémie 8. 10). Il lutte avec ardeur contre la tentation, car l'espérance du monde à venir repousse “les flèches enflammées du Méchant” (Éphésiens 6. 16). Il peut travailler sans l'espoir d'une récompense sur la terre, car il pense à la rémunération de son Maître dans le siècle à venir?: “Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi” (Apocalypse 22. 12).