* JESUS REVIENT *

Dans la loi de Moïse, lorsqu'un boeuf frappait de ses cornes et tuait le serviteur d'un homme, le possesseur de l'animal devait payer un dédommagement de trente pièces au maître du malheureux serviteur. Le prophète Zacharie décrit quelque chose du service de Jésus, le serviteur de l'Eternel qui lui demande de paître son troupeau: ce qui reste du peuple d'Israël alors sous l'oppression des Romains et la conduite de mauvais bergers. Il précise l'estimation qui est faite de ce parfait serviteur: trente pièces d'argent, "le prix magnifique auquel j'ai été estimé par eux".

Les évangiles relatent les circonstances dans lesquelles cette prophétie concernant le Seigneur s'est réalisée. Les soi-disant bergers d'Israël,les pharisiens, les hérodiens et les sadducéens, "les trois bergers" (Zac. 11 v.8), se concertent pour dresser des pièges à Jésus (Luc 9), mais ils doivent battre en retraite devant ses réponses imparables.

Cette supériorité de Jésus aurait dû toucher leur conscience; surtout que le Seigneur les prévient des conséquences de leurs actes, s'ils refusent de l'écouter. Son message est clair et les chefs le comprennent bien (Luc 20 v.19). Mais leur haine et le souci de conserver leurs privilèges l'emportent sur les mises en garde.

Toutes tendances confondues, ils décident de faire mourir Jésus et acceptent les services de Juda qui leur propose de livrer son maître à une heure et en un lieu où l'arrestation peut se faire sans que la foule n'intervienne. Son salaire, le prix auquel Jésus est estimé par les responsables religieux, s'élève à trente pièces d'argent: le prix d'un esclave, un prix magnifique, n'est-ce pas, pour le Fils de Dieu!

Comparons-le à la valeur du sang qui a coulé du côté percé de Jésus: le sang plus précieux que tout l'or et l'argent du monde (1 Pierre 1 v.19).