* JESUS REVIENT *

Le peuple de Dieu est un peuple affligé?! L'épreuve est souvent sa part et Dieu s'en sert comme un moyen approprié à sa discipline. Le Seigneur Jésus essuiera toute larme des yeux des siens lorsqu'ils entreront dans le ciel (Apocalypse 21. 4). Mais vous qui pleurez, prenez courage?! Vos épreuves sont mesurées par une main compatissante. Dieu vous connaît trop bien, il vous aime trop tendrement pour faire de ce monde un monde sans épreuve et sans larmes. Si votre chemin terrestre était semé de fleurs, vous risqueriez d'oublier que vous n'êtes que de passage ici-bas. Il faut que vous soyez amenés au point de sentir et de confesser que vous n'êtes véritablement qu'un pèlerin, en voyage, soupirant après une meilleure patrie. Alors que l'affliction est votre part, pensez à Celui qui dit à propos de son peuple?: “Je connais ses douleurs” (Exode 3. 7). Les anges ne sauraient sympathiser avec vous, car la douleur est chose inconnue pour eux. Mais Jésus, lui, l'a connue?: “Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse” (Ésaïe 63. 9). Notez que c'est seulement “si cela est nécessaire” que nous sommes affligés par diverses épreuves (1 Pierre 1. 6).

Nous avons cette promesse?: notre tristesse sera “changée en joie”. Alors, à ce moment bienheureux, tout le travail, toutes les épreuves du temps présent seront oubliées, et nous découvrirons que toute épreuve, de quelque nature qu'elle ait pu être – faible ruisseau ou fleuve impétueux –, nous dirigeait vers le ciel, et que toute rafale ne faisait que pousser notre barque plus près du port. Et quand nous serons arrivés, le Seigneur lui-même prendra part à notre bonheur. Il veut que nous connaissions la joie qu'il a en réserve pour nous, et il nous dira?: “Entre dans la joie de ton maître” (Matthieu 25. 21). Merveilleuse révélation?!

Que cette joie soit la vôtre?! Appréciez avec reconnaissance les joies légitimes que Dieu vous accorde, mais détachez-vous de celles du monde. Prenez garde de ne pas y mettre votre cœur, ou de leur attribuer une permanence qu'elles ne peuvent avoir. Goûtez plutôt la joie que le Seigneur donne dans le cœur, une joie complète en lui, sa joie (Jean 15. 11?; 17. 13), que personne ne peut nous ôter (16. 22), en attendant le moment où nous pourrons la connaître en plénitude et sans mélange dans le ciel avec lui.

d'après J.R. Macduff