Alors que je priais il y a quelques jours, je ressentis dans mon esprit que je devais encourager les hommes et femmes d'affaires chrétiens au sujet de l'investissement de leurs finances.

L'argent que nous avons ne nous appartient pas : il nous est juste prêté. Même les légumes qui sont sortis de la terre suite au travail du paysan ne lui appartiennent pas. Avant tout, ils appartiennent à Dieu. En fait, tout ce que Dieu a mis dans nos mains lui appartient. L'or et l'argent lui appartient, et même le salaire que nous recevons après avoir travaillé lui appartient. Tout est à lui.

Il faut comprendre cette vérité car si nous ne la comprenons pas, ou si nous la refusons, nous ne gérerons jamais l'argent qui se trouve dans nos mains comme le Seigneur l'aimerait. Nous sommes des gestionnaires des finances du Roi, nous devons le comprendre. Vous pouvez peut-être penser : "Bien-sûr, je le sais", mais la question à vous poser est : "Suis-je en train de manifester la compréhension de cette révélation ?".

À vous qui êtes dans les affaires, dans le business, à vous qui êtes chef d'entreprise, et que Dieu a fait prospérer, à vous qui avez reçu beaucoup, à vous qui avez vu l'argent augmenter dans vos comptes bancaires, Dieu vous propose d'ouvrir les yeux sur votre rôle financier dans le Royaume de Dieu. Ne gardez pas dans vos mains ce qui doit être semé. Ne vous autorisez pas à emmagasiner ce que Dieu vous appelle à semer.

La Bible nous raconte qu'un jour, alors que David partait contre les Amalécites qui avaient volé les femmes, les enfants et les biens qui se trouvaient dans son village, 400 hommes l'accompagnèrent, mais 200 restèrent pour surveiller les bagages, car ils étaient trop fatigués par le voyage. Lorsque David revint de sa victoire, plusieurs des 400 hommes qui étaient allés avec lui ne voulurent pas partager le butin avec les 200 qui étaient restés près des bagages. Selon eux, ils n'avaient rien fait pour mériter une part du butin.

David était bien conscient que c'est Dieu qui leur avait donné tout ce qu'ils avaient. Le butin qu'il avait apporté n'était pas son butin, mais le butin de Dieu, et puisqu'il en était ainsi, il fallait partager équitablement ce butin avec ceux qui étaient restés près des bagages. Pour David, ce n'est pas parce que lui et ses 400 hommes avaient transpiré davantage que ses 200 autres hommes, que ces derniers devaient recevoir moins. Non, il avait compris que son argent appartenait à Dieu et qu'il en était le gestionnaire. Il avait compris qu'étant le gestionnaire de ces richesses, il lui fallait répartir ce butin avec équilibre.

Lorsque David se trouva devant Goliath, il dit bien : "Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Eternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée" (1 Sm 17:45). Voyez-vous, David reconnaissait en tout temps que c'est Dieu qui lui accordait réussite, succès et prospérité. Et si Dieu était l'auteur des grâces dont il bénéficiait, alors ces mêmes grâces devaient être gérées avec le coeur et les intérêts de Dieu.

J'aimerais vous sensibiliser aujourd'hui, à vous à qui Dieu a donné réussite, succès et prospérité, au coeur et aux intérêts de Dieu. J'ose vous encourager vivement à semer vos finances dans le royaume de Dieu et ainsi amasser un trésor au ciel de plus en plus grand. Les trésors dépensés sur cette terre nous apporte du plaisir pour un peu de temps, mais les trésors qui seront dépensés au ciel nous apporterons un plaisir éternel. Ce que nous semons ici bas nous apporte une récolte naturelle et proportionnelle à nos semences, mais ce que nous semons pour le ciel nous apporte une récolte surnaturelle et bien au-delà de la somme de nos semences. Il est évident que ceux qui sèment aujourd'hui dans le royaume de Dieu par amour pour Jésus seront récompensés par Dieu. Ils seront honorés et fils de Dieu pour toujours.

Il n'appartient pas qu'aux riches de semer dans le royaume de Dieu. La Bible nous montre que des croyants ont donné dans la réalité de leur pauvreté, même au-delà de ce qui leur était possible. Or, ces mêmes frères et soeurs jouissent aujourd'hui de leurs semences. Oui, semer est réservé à tous les enfants de Dieu. 

Il y a une terre fraîche dans laquelle vous pouvez semer, frères et soeurs. Ce n'est pas la seule, mais puisque Dieu m'a mis à coeur de vous écrire, à vous qui prospérez, pour vous en parler, je vous encourage à semer dans ce grand projet de la chaîne de télévision chrétienne EnseigneMoi Canal International. Je vous encourage pour les intérêts du royaume de Dieu à semer avec libéralité, avec générosité, pour cette oeuvre divine. Emci n'est pas l'oeuvre d'un homme, mais une oeuvre de Dieu pour rejoindre les francophones, les enfants de Dieu et ceux qui sont perdus, en leur partageant la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

Yann, un frère, qui est chef d'entreprise en Suisse me partageait dernièrement ceci : "Avec l'aide de Dieu, c'est mon objectif en tant qu'entreprise de soutenir un maximum l'évangélisation francophone, sauver les âmes et développer l'étude biblique". Paul, un autre homme d'affaires au Canada me disait cette semaine : "Dieu fait prospérer mes affaires pendant que je donne pour son oeuvre. Plus je donne, et plus il me fait prospérer ! Il faut faire connaître emci tv partout ! Nous devons soutenir cette vision de Dieu car le monde se meurt et doit connaître Jésus !".

Aujourd'hui, c'est avec simplicité que je vous encourage à semer. Quelqu'un a dit : "Le paysan n'a pas besoin d'une parole de Dieu pour semer dans son champ. Il sait que pour récolter, il a besoin de semer". Je crois que nous devons donner, quand nous le pouvons, pour toute oeuvre bonne. 

Dans peu de temps, nous nous réjouirons ensemble pour les milliers d'âmes gagnées à Christ, pour les couples restaurés et les croyants transformés par la puissance de Dieu, et alors, les 400 qui sont partis prendre ce que le diable avait volé, se réjouiront avec les 200 qui n'avaient peut-être pas les moyens physiques d'aller plus loin. Ces derniers n'auront peut-être pas semer autant que ceux qui en avaient les moyens financiers, mais sans leurs prières, nous n'aurions pas réussi.

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