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Peu de textes illustrent d'une manière aussi probante que le psaume 22, l'action du Saint Esprit dans les auteurs de l'Ancien Testament pour rendre "par avance témoignage des souffrances qui devaient être la part de Christ" (1 Pi. 1. 11).
Ce psaume messianique a été rédigé plus d'un millénaire avant que notre Seigneur ne soit cloué sur la croix pour porter "nos péchés en son corps sur le bois" (1 Pi. 2. 24). Il offre à notre méditation les douleurs physiques et morales du Messie, exprimées dans des termes adaptés à notre compréhension.
Mais ce psaume, avec une précision saisissante, anticipe aussi le mode de supplice auquel le Seigneur se soumettrait, tant pour illustrer la malédiction qui y est attachée (Deut. 21. 23) que pour identifier à jamais "Jésus, le Nazaréen, le crucifié" (Marc 16.6).
"Voyez mes mains et mes pieds" (Luc. 24. 39). Aux disciples craintifs, cette parole leur confirme que celui qui les salue par: " Paix à vous" est bien le même qui leur a dit avant sa mort: "Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix" (Jean 14. 27). A la crainte succède aussitôt la joie de sa présence.
"Regarde mes mains" (Jean 20. 27). Ces paroles suffisent pour que Thomas, incrédule, s'écrie: "Mon Seigneur et mon Dieu". Le rappel de l'amour de Jésus, évoqué par les blessures de la croix, est un puissant témoignage pour ramener l'égaré.
"Quelles sont ces blessures à tes mains?" (Zach. 13. 6). Cette question que les Juifs poseront à Christ, leur roi glorieux, à l'aube du règne millénaire, prouve que ces blessures seront alors toujours bien visibles. La réponse du Seigneur: "Celles dont j'ai été blessé dans la maison de mes amis", exalte son suprême amour pour un peuple qui pourtant avait crié devant Pilate: "Crucifie, crucifie-le".
Et nous? Nous sommes de ceux qui l'aiment, sans avoir vu ni ses mains, ni ses pieds, ni son côté percés. Nous pouvons nous réjouir d'une "joie ineffable et glorieuse" à la pensée de son retour, pour être avec lui et le voir de nos yeux (1 Pi. 1. 8).
Mais, entre-temps, quel stimulant pour notre reconnaissance et notre adoration, lorsqu'il nous dit: "Ceci est mon corps qui est donné pour vous" (Luc 22. 19). Méditons sur le prix qu'attache le Seigneur au souvenir de sa mort: "Faites ceci en mémoire de moi" (Luc 22. 19).
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