« Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. » (Romains 5.20)

C’est la dernière réunion de l’année 2013 dans une prison française. Certains détenus purgent des peines légères, d’autres sont condamnés à perpétuité. Les aumôniers demandent : « Que vous ont apporté les réunions du samedi matin ? »

Un premier prisonnier se lève courageusement et déclare : « Le samedi je viens me ressourcer, respirer de l’air du royaume de Dieu. »

Un autre enchaîne : « Dans cette prison, le seul moment où je me sens bien, c’est le samedi matin. »
Deux « gros durs » qui partagent la même cellule témoignent : « Nous chantons des cantiques ensemble tous les jours. Parfois même, nous les « crions par la fenêtre ». » (Les prisonniers ont coutume de crier par les fenêtres… Si vous passez par là, dressez l’oreille : parmi les cris de détresse, vous entendrez peut-être chanter : « J’ai la victoire au nom de Jésus-Christ » ou « J’ai trouvé dans ma vie un ami ! »)

Enfin, un prisonnier de taille imposante confie : « J’ai passé une année très difficile, car ma fille a eu son premier enfant, mais la petite a été atteinte d’une leucémie foudroyante. Les médecins lui ont annoncé qu’elle n’en avait plus que pour quelques mois. Moi, j’étais enfermé : je ne pouvais ni l’aider ni lui rendre visite, mais tous les jours, je me suis mis à genoux pour prier, et aujourd’hui ma petite-fille vit : elle a été guérie ! »

Les aumôniers ont finalement demandé si quelqu’un avait besoin que son cœur soit changé, et plusieurs mains se sont levées !

Oui, la lumière resplendit dans les ténèbres. Derrière les barreaux de cette grande prison, il n’y a pas que du désespoir. Jésus est là, apportant avec lui la lumière de la vie, comme il le fait toujours.