Vivre au-dessus des tempêtes de la vie ( Donato Anzalone )
Marc 4:35 « Ce même jour, sur le soir, Jésus leur dit: Passons à l'autre bord. ... (37) Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà... (39) S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme... (5:1) Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. (5:2) Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et possédé d'un esprit impur. »
Jésus dit à ses disciples qu'ils allaient passer à l'autre bord. Ils allaient arriver à destination. Ainsi, montés dans la barque, ils se mirent à leurs tâches respectives, pendant que Jésus s'étendit dans le fond de la barque pour se reposer. A un certain moment, une grosse tempête se leva, les disciples eurent peur, réveillèrent Jésus, et ce dernier, menaça le vent et fit taire la mer. Le calme était revenu.
Nous faisons tous face à ce genre de tempête. Elles viennent quand tout semble aller bien. Remarquons ici que Jésus était dans la barque. Les tempêtes ne viennent pas toujours parce que nous avons fait quelque chose de mal, ou désobéi à Dieu. Ici, il est clair, que les disciples marchaient dans l'obéissance et se trouvaient dans la présence de Jésus. Toutefois, la tempête vint. Et, elles viendront encore et encore... Ce n'est pas une prophétie, c'est du bon sens.
D'ailleurs c'est ce bon sens qui fait que lorsque viennent les difficultés, nous cherchons par tous les moyens de nous en sortir. Nous devons affronter la tempête et ne pas nous laisser submerger par les vents et les marées. Lorsqu'un enfant tombe à l'eau il se débattra pour ne pas couler, surtout s'il ne sait pas nager. Il y a en nous un tel instinct de survie qui nous pousse à tout faire pour échapper à une mort certaine, même si elle peut se transformer dans notre vie de tous les jours par une apathie spirituelle.
Donc, lorsque la tempête vient, il est impératif de nous en sortir. Mais je voudrais donner une deuxième raison pour laquelle il nous faut sortir triomphant de la tempête. Notez ce qui se passe une fois que Jésus calma le vent et la mer : (5:1) « Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. (5:2) Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et possédé d'un esprit impur ».
Remarquez que dès que Jésus et ses disciples arrivent de l'autre côté, ils rencontrent un homme possédé de démons, qui dès qu'il vit Jésus, s'avança et s'approcha de lui ; et Jésus le délivra. Voilà pourquoi il fallait qu'ils passent de l'autre côté: il fallait que les disciples passent de l'autre côté de la tempête, parce que quelqu'un les attendait pour être délivré.
Voilà une raison capitale pour laquelle aucun chrétien ne devrait hésiter à se battre, et à se débattre, lorsqu'une tempête arrive dans sa vie : de l'autre côté, il y a quelqu'un qui attend sa délivrance, et seul vous, vous qui vous trouvez peut-être en ce moment dans le tourment de la tempête, êtes en mesure de lui apporter l'aide qui lui est nécessaire.
En d'autres mots, certaines tempêtes se dressent sur notre chemin pour nous empêcher de venir en aide aux personnes qui nous attendent de l'autre côté. Mais Jésus est encore ici pour vous dire : « Allons de l'autre côté », « passons de l'autre côté »... N'ayez pas peur de vos tempêtes, prenez courage. Vos tempêtes ne sont que passagères, mais la délivrance que vous apporterez à ceux qui vous attendent de l'autre côté de votre tempête, sera éternelle et les gens que vous aurez aidés seront reconnaissants envers vous pour la vie.
Lorsque Paul fut pris dans le naufrage terrible qui le mena à Malte, cette tempête tentait de le détruire, mais il savait qu'il devait passer outre. Pourquoi ? Hormis le fait qu'il devait arriver à Rome, il devait aussi passer par cette île de Malte car de l'autre côté de la tempête, il y a avait quelqu'un qui avait besoin de lui : le père du consul de l'île, et tous les malades de l'île. Chacun fut guéri par la main puissante de Dieu à travers le ministère de l'apôtre Paul.
Ne sous-estimez jamais ce qui peut se passer de l'autre côté de la tempête. Ne méprisez jamais le fait que même si la tempête fait mal à court terme, à long terme, de l'autre côté de la tempête il y aura des gens qui bénéficieront de votre ministère, qui apprécieront le fait que vous n'avez pas tout abandonné face à la tempête, et ils seront heureux de vous rencontrer. « Oh qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle » (Esaïe 52 :7). Vous êtes porteurs de cette bonne nouvelle... Et souvent, les récipients de cette bonne nouvelle se trouvent de l'autre côté de la tempête.
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