David est à la fin de sa vie, et il «passe le pouvoir» à son fils Salomon que l’Éternel a désigné pour lui succéder. Avant tout, il engage Salomon, non pas à constituer une armée puissante, mais à connaître et à servir le Dieu de son père, c’est-à-dire le Dieu que, lui David, a appris à connaître. Or il suffit de lire l’histoire de David, et les psaumes qu’il a composés, pour comprendre qu’il connaissait Dieu comme celui qui répond à la foi, celui qui délivre, qui conseille, qui donne la force à celui qui est las, qui pardonne, qui fait grâce, qui fait miséricorde, qui use de bonté; mais aussi qu’il est un Dieu saint et juste. Oui, c’est ce Dieu que Salomon doit apprendre à connaître. Et nous, le connaissons-nous ainsi?

La connaissance d’un tel Dieu débouche naturellement sur une façon d’agir: quoi de plus naturel que de le servir avec un cœur parfait et avec une âme qui y prenne plaisir? Par cette recommandation, David désire transmettre à son fils ce qui remplit son propre cœur: vivre et agir avec joie pour l’Éternel. Ne l’a-t-il pas montré en préparant de bon cœur tout ce qu’il pouvait pour la construction du temple (1Ch 29:3)? Il n’est pas question d’obligation dans ces versets, car David se tient devant Dieu comme objet de la grâce et non sur le principe de La loi.

Ces recommandations s’adressent aussi à chacun de nous. Prenons toujours mieux conscience de la grandeur, de la majesté, de la grâce, de l’amour, de la sainteté de notre Dieu, le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. Nous le servirons alors avec joie et d’un cœur parfait. Souvenons-nous de cette parole de Jésus: Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit (Jn 15:5)?