« Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres » (Galates 5.13).
Il y a un bon et un mauvais usage de la liberté.
Vous avez du lire dans vos journaux quotidiens ce genre de fait divers : « Ce mardi après-midi, les gendarmes de X verbalisent un automobiliste circulant à contresens sur l’autoroute Y avec un taux d’alcool de 1,44g / litre de sang et responsable d’un accident qui a fait une victime… ».
Lorsque la liberté devient prétexte pour se livrer à la licence, au libertinage, lorsqu’elle devient prétexte pour porter atteinte à la liberté des autres, lorsqu’elle est irresponsabilité, et expression d’un égoïsme absolu… l’usage qu’on en fait, conduit à toutes sortes de drames et de souffrances. Parfois, cet usage distordu de la liberté, entraîne d’innocentes victimes dans la mort. Les bulletins d’informations, à la télévision ou par voie de presse, nous abreuvent de trop nombreux exemples comme celui cité plus haut.
Bien qu’il existe un mauvais usage de la liberté, dont je pourrais multiplier les exemples, mon propos est de souligner, qu’il existe également un bon usage de la liberté. La Bible le rappelle en ces termes : « Rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres ». Autrement dit : « Que votre liberté, influencée par l’amour, vous conduise à servir les autres, à leur rendre service ». Le mauvais usage de la liberté, c’est de l’utiliser d’une manière égoïste, le bon usage, c’est de l’utiliser pour servir les autres.
Les manipulateurs font un mauvais usage de la liberté. Par exemple, la reine Jézabel, usant de tout le champ de liberté que lui donnait sa position de reine, va manipuler son compagnon Achab pour qu’il condamne à mort Naboth et le dépouille. Un tel comportement est aux antipodes de ce que Dieu désire que nous fassions de notre liberté.
L’exemple d’un bon usage de la liberté nous est présenté par Jésus. Il s’est librement offert en sacrifice pour l’humanité perdue. « Je donne ma vie… Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre… » (Jean 10.18).
Un conseil pour ce jour :
Utilisez votre liberté pour rechercher le bien des autres. Retenez cette parole de l’Ecriture : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2.4).
