Quand le peuple d’Israël se fabrique une idole (un veau d’or) au pied du Sinaï, Dieu, en grande colère, décide de le détruire. Moïse intercède pour le peuple, car il sait que Dieu est un Dieu de grâce. L’Éternel répond à Moïse: «J’épargne le peuple, mais je ne veux plus marcher au milieu de lui: qu’il devienne le peuple de Moïse et que tu le conduises dans le pays promis». Moïse ne peut pas accepter cela et il supplie Dieu: Considère que cette nation est ton peuple. Alors, Dieu, dans sa grâce, accepte de continuer à prendre lui-même le peuple en charge.

Enhardi et réconforté par cet engagement, Moïse insiste: Fais-moi connaître ton chemin. Il sait, en effet, qu’il ne peut accomplir sa mission sans recevoir la direction divine. La réponse est immédiate et merveilleuse: Ma face ira, et je te donnerai du repos. Quelle grâce! Ma face dit-il, c’est-à-dire moi-même en personne. Ayant Dieu avec lui, Moïse peut avec confiance faire avancer le peuple; rien ne manquera. Plus que cela, Dieu lui promet le repos.

Admirons l’énergie, la persévérance, et l’intelligence des pensées de grâce dans le service d’intercession de Moïse!

Les chrétiens, peuple céleste, ont normalement leurs pensées aux choses d’en haut (Php 3:18-20 Col 3:1-3). Pourtant il leur arrive souvent de les attacher aux choses terrestres et aux idoles de leur temps: argent, poursuite de la réussite sociale, recherche de la tranquillité maximum, gloire humaine ou chrétienne.

Vais-je pour autant me désolidariser d’eux et estimer que Dieu les a abandonnés? Bien sûr que non! Connaissant un peu la grâce et la patience de Dieu à mon égard, je m’implique dans le service de l’intercession pour chacun, seul à seul avec Dieu, ou avec tel ou tel frère ou sœur de confiance.

Certainement, Dieu écoute les prières de ceux qui demandent la bénédiction des rachetés de son Fils.