" Job, un homme parfait et droit " !
Le livre de Job évoque le cheminement des pensées d'un croyant au travers de souffrances tout aussi variées qu'exceptionnelles. Job était un homme “parfait et droit”, qui craignait Dieu (c'est-à-dire qui avait un respect profond et confiant pour Dieu). Job s'éloignait du mal, il faisait du bien aux souffrants et aux pauvres. Il n'avait donc, semble-t-il, aucune raison d'être soumis à des souffrances aussi intenses. Pourtant, à un moment de sa vie, tout bascule: il perd ses biens, ses enfants et sa santé.
Job accepte tout cela, mais il doit alors supporter les propos déstabilisants de ses amis, venus pourtant dans l'intention de lui apporter leur sympathie. Plusieurs jours durant, ils essaient de le convaincre que, si lui qui est croyant est pareillement éprouvé, c'est qu'il a fait quelque chose de mal. Nous le voyons confronté à leurs insinuations, à leurs reproches. Se défendre, devoir résister chaque jour à des raisonnements, à leurs accusations, est une épreuve plus grande que sa terrible maladie.
Job n'a jamais abandonné Dieu. Il lui dit sans réserve ses questions, ses plaintes, ce qui le blesse, ce qui lui paraît injuste. Durant tout ce cheminement douloureux, Dieu est là de manière mystérieuse, il poursuit son but: le bien de Job. Dieu que nous connaissons maintenant comme notre Père est aussi présent lorsque nous souffrons, et il veut se révéler à nous comme il s'est révélé à Job, qui s'est écrié à la fin: “Maintenant mon œil t'a vu” (Job 42. 5).
La Bonne Semence
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