* JESUS REVIENT *

HÉBREUX 12.1?13 (1595)

Pourquoi notre tendre Père permet?il que ses enfants connaissent la douleur et la souffrance? Ne devrait?il pas nous les éviter? Pas nécessairement. Tous les parents savent qu’il est peu avisé de ne pas corriger leurs petits. Cette vérité tient aussi dans le cadre de notre relation avec Dieu.

Dieu nous châtie pour que « nous participions à sa sainteté » (Hé 12.10). En Christ, les rachetés sont saints et libérés de la puissance du péché, grâce au Saint?Esprit. Toutefois, ils se débattent encore contre le péché et la tentation. Leur Père leur enseigne donc à le reconnaître quand ils pèchent, à résister à la tentation et à poursuivre la sainteté. Sans son intervention aimante, ils ne se développeraient pas sur le plan spirituel.

Le châtiment divin est parfois pénible, comme c’est le cas pour un enfant que l’on corrige. Ce qui importe, cependant, c’est notre façon d’y réagir. Lorsque notre Père nous reprend en raison d’un problème en particulier, nous devons réfléchir à cette situation et y apporter les changements appropriés pour mûrir. Si nous luttons contre la correction, nous ne ferons qu’empirer l’état des choses.

L’auteur de l’épître aux Hébreux nous instruit à ne pas prendre le châtiment divin à la légère en refusant de nous repentir de notre péché ou en essayant d’ignorer la leçon que recèle la correction. Évitons aussi de nous décourager, car si Dieu nous reprend, c’est parce que nous sommes ses enfants bien?aimés. En l’absence de sa réprimande, nous tolérerions la présence du péché en nous et ne connaîtrions pas la puissance libératrice inhérente à l’obéissance.