Lisez | Ésaïe 64.7

Suivant l’exemple du prophète Jérémie, qui s’était rendu dans un atelier de poterie selon les instructions de l’Éternel (Jé 18.1-6), je suis allé visiter une école d’art afin d’y observer une classe de poterie. Mon seul but : mieux comprendre la métaphore biblique de Dieu, le divin potier, et de son peuple, l’argile. Voici certaines des leçons que j’ai apprises dans cette salle aux nombreux tours ronflants.

Notre Potier peut faire ce qu’il veut de l’argile; elle est en son pouvoir. La race humaine jouit du libre arbitre, mais la volonté de Dieu est prépondérante. Même quand nous tentons de résister à son façonnement, il continue de nous former en vue d’accomplir ses desseins. Notre Maître d’œuvre a déterminé quel aspect prendra le produit final dans notre cas, et il sait comment le mettre au point.

Notre Potier est patient. Comme le Seigneur sait que la maturité spirituelle ne s’acquiert pas du jour au lendemain, il nous forme lentement à la ressemblance de Christ, une expérience à la fois. Cela signifie qu’il est également persévérant, puisque l’argile humaine s’éloigne de temps en temps du centre et devient difforme. L’argile ne peut être façonnée que lorsqu’elle est précisément au centre du tour; ainsi, les chrétiens doivent se soumettre à la volonté divine pour croître. Le Potier replace la masse d’argile au centre et recommence à la modeler. Il ne la jette jamais aux ordures, mais y travaille sans relâche afin de la perfectionner.

Notre Potier s’occupe personnellement de nous. Ses créatures reflètent sa nature. Par ailleurs, il répand son Esprit dans les humains afin de faire partie intégrante de leur vie. Le résultat : une œuvre magnifique, un saint entièrement consacré à Dieu.