* JESUS REVIENT *

HÉBREUX 10.1?14 (1588)**

La grâce de Dieu est sans limites et peut atteindre les recoins les plus sombres de notre cœur. De plus, la réconciliation qu’il a effectuée à la croix a été efficace depuis le premier jour de la Terre et le sera jusqu’à son dernier. Christ n’a pas seulement expié les péchés passés, présents et futurs des chrétiens actuels, mais aussi ceux des croyants de tous les temps.

Quand un Hébreu apportait au Temple un agneau ou un chevreau pour le présenter en sacrifice, il posait les mains sur sa tête et confessait ses péchés. Le sacrificateur immolait ensuite l’animal et en répandait le sang sur l’autel. Par ce rituel, l’Israélite faisait expiation pour son péché, même si en réalité, l’agneau ne pouvait mourir à sa place (Hé 10.4).

Si le sang d’un animal pouvait entièrement expier le péché, nous continuerions d’offrir des sacrifices, et Jésus serait mort sans raison. L’offrande ne pouvait sauver le pécheur, mais Dieu lui?même avait institué ce rituel (Lé 4). Il a établi les sacrifices pour nous montrer le sérieux du péché et laisser présager la mort sacrificielle de Christ. Nous pourrions comparer son sacrifice à une carte de crédit. Dieu a accepté par avance le sacrifice de Christ comme paiement des péchés commis par les croyants de l’Ancien Testament, mais Jésus a réglé la facture en entier, le moment venu.

Les chrétiens pratiquent certains rituels, mais ne comptent pas sur la prière, la lecture de la Bible ou même la confession pour obtenir le pardon divin. Comme les Israélites, ils doivent se tourner vers un agneau, l’Agneau de Dieu, car seul, il procure le pardon.