* JESUS REVIENT *

COLOSSIENS 3.5-10

Le péché ne peut prévaloir contre les chrétiens qui comptent sur la miséricorde du Père. Celui‑ci restaure la communion avec ses enfants bien‑aimés en renversant les barricades que leur désobéissance a érigées.

Il leur revient cependant de confesser précisément les liens qui les retiennent, puisque le déni les empêche de recevoir la guérison et la liberté que Dieu leur offre. Leur péché n’est pas qu’une simple faiblesse ou le symptôme d’un fléau social; il a une racine spirituelle. Tout traitement visant leur bien‑être émotionnel, mental ou physique ne réussira qu’en partie jusqu’à ce qu’ils reconnaissent l’aspect spirituel de leur problème.

Bien que le péché soit de nature spirituelle, les raisons qui motivent à pécher sont souvent émotionnelles. Des émotions profondément enfouies dans le chrétien, comme l’insécurité ou l’impression d’être incompétent ou d’avoir peu de valeur, poussent la personne à se trouver des façons d’étouffer ces sentiments ou de les fuir. C’est alors qu’elle adopte une habitude malsaine. Au cours de mes années de ministère, j’ai souffert d’épuisement. Me sentant incompétent, je me forçais à faire « l’œuvre de Dieu » : les responsabilités qu’il m’avait confiées et tout ce que je croyais devoir accomplir pour lui. J’ai découvert que l’on peut choisir de se libérer de l’esclavage.

Paul nous apprend que les disciples de Jésus doivent faire mourir le péché. J’ai donc dû renoncer à mon désir de réussir et me reposer. Avec l’aide du Saint‑Esprit, nous devons abandonner ce qui nous garde prisonniers afin de jouir de la liberté en Christ.

LA BIBLE EN UN AN : ÉZÉCHIEL 46 – 48