* JESUS REVIENT *

1 SAMUEL 15.1-23

Quand Dieu nous demande de faire une chose précise, comment lui répondons‑nous? Nous ne lui crions pas que nous n’en ferons rien, mais nous nous débattons avec l’idée pendant un certain temps. Parfois, nous lui donnons des raisons pour lesquelles nous ne pouvons obéir. D’autres fois, nous doutons de l’avoir bien entendu, puis nions qu’il nous a appelés. Il nous arrive aussi d’imiter Jonas et de fuir en direction inverse (Jon 1.2,3).

Il existe une autre réaction si subtile que nous ne la reconnaissons pas comme de la désobéissance. En substituant notre plan à celui de Dieu, nous paraissons lui obéir, mais évitons de faire ce que nous n’aimons pas. C’est ainsi que Saül a répondu au commandement divin. Il a choisi d’épargner quelques animaux pour les sacrifier à l’Éternel plutôt que de lui obéir.

Le péché de Saül nous paraît évident, mais nous sommes souvent peu conscients du nôtre. Dieu nous demande peut‑être de le servir d’une certaine façon, mais parce que nous craignons de le faire, nous le servons dans un domaine moins difficile. Nous pourrions aussi nous dépenser au travail pour que le Seigneur ne remarque pas que nous négligeons notre famille. Il nous arrive d’amalgamer son programme au nôtre à tel point que nous n’y voyons plus clair.

Qu’avez‑vous substitué à l’obéissance? En présentant un « meilleur » plan à Dieu, résistez‑vous subtilement à son appel à lui être entièrement dévoué? Il est impossible de se créer un meilleur plan que celui de Dieu. Ceux qui s’y essaient manquent de puissance, car l’obéissance partielle est synonyme de désobéissance.

LA BIBLE EN UN AN : OSÉE 1 – 5