* JESUS REVIENT *

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PLAIRE AU SEIGNEUR: L’OBÉISSANCE DE CHRIST: L'OMBRE DE LA CROIX: LA COMMUNION DU SANG ET DU CORPS DE CHRIST !

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L’OBÉISSANCE DE CHRIST

 

 

Quoiqu'il fût Fils, le Christ a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes. 

Hébreux 5 v.8

 

 

... étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. 

Philippiens 2 v.8 

 

Dieu envoie son Fils unique pour être un homme obéissant au milieu d'un monde peuplé d'hommes désobéissants. Il est semblable à nous, corps, âme et esprit, mais sans que rien dans son être ne soit souillé par le péché. Venu ainsi sur la terre, il vit d'une manière parfaite aux yeux de Dieu, sa perfection se caractérisant par une entière obéissance à son égard. Pensons un peu à la joie du Père de voir enfin, au milieu d'un monde de rebelles, un homme qui lui soit parfaitement fidèle.

 

Où Jésus trouve-t-il la motivation de cette obéissance si totale? Dans son amour pour son Père. Quelle satisfaction et quelle joie pour Dieu! Aucun motif personnel ne se mêle à cet amour. Du commencement à la fin de sa vie, il n'y a pas l'ombre d'un fléchissement dans le comportement de l'homme Christ Jésus.

 

Donner sa vie est aussi un commandement de son Père (Jean 10 v.18). Aussi, dans son obéissance, avance-t-il résolument vers le lieu où il sait qu'il sera crucifié. A Gethsémané, parfaitement sensible aux douleurs qui seront sa part sur la croix, il manifeste sa perfection d'homme par son attitude et ses paroles. Il est obéissant jusqu'à la mort et à la mort même de la croix.

 

En effet, ce n'est pas une simple mort qui termine le chemin de l'homme obéissant, c'est la mort sur la croix. Chez les Romains, la croix était le supplice infligé aux esclaves, et chez les Juifs, être pendu au bois était une malédiction de Dieu. L'homme Christ Jésus qui pouvait prophétiquement dire: "L'homme m'a acquis comme esclave dès ma jeunesse", cet homme obéissant prend ainsi la place des désobéissants que nous sommes, et devient malédiction pour nous.

 

Enfin, Christ, dans la perfection de son amour pour son Père, expie, abandonné par Dieu, les péchés de tous ceux qui croient. Obéissance totale qui lui permet de sauver du jugement la multitude de ceux que la Parole appelle "des enfants d'obéissance", et de leur donner la vie.

 

L'OMBRE DE LA CROIX

 

J'ai à être baptisé d'un baptême; 

et combien suis-je à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit accompli! 

Luc 12.50

 

 

Dieu, dans sa sagesse, n'a pas permis à l'homme de connaître le futur. Que de souffrances nous sont ainsi épargnées! Il n'en était pas ainsi du Seigneur Jésus Christ, l'homme parfait. Sa venue sur la terre avait un but précis; uni au Père dans le plan d'amour divin, il savait parfaitement ce qui l'attendait au bout de son chemin: la croix, l'abandon de Dieu, la mort. Aussi cette connaissance a-t-elle été pour lui une source particulière de souffrances, comme si l'ombre de la croix se dressait déjà sur son chemin. 

Relevons, avec respect, quelques versets qui l'évoquent:

- Dès le début de son service, Jésus sait
 qu'il y a "une heure" pour laquelle il est venu (Jean 2. 4). Mais il garde cette connaissance pour lui. 


- Quelques semaines avant de monter à Jérusalem, il prend ses disciples à part et commence à leur montrer qu'il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit mis à mort (Matt. 16.21). 

- Au cours de la montée vers Jérusalem, l'ombre de la croix s'allonge sur son chemin: c'est alors qu'il évoque ce baptême de souffrances qui l'attend et dont la perspective serre son coeur (Luc 12. 50). 

- Pendant la dernière semaine, il passe ses nuits dans la montagne des Oliviers (Luc 21. 37).  L'épître aux Hébreux lève le voile sur ces heures solitaires: sans doute est-ce pendant ces jours-là plus particulièrement que notre Seigneur a "offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort" (Héb. 5. 7). 

- La pensée de la croix se précise toujours plus: après avoir évoqué le grain de blé qui doit mourir pour porter du fruit, le Seigneur ajoute: "Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure; mais c'est pour cela que je suis venu à cette heure"(Jean 12. 27). 

- Enfin l'heure est venue: Jésus, "sachant toutes les choses qui devaient lui arriver"(Jean 18. 4), entre dans le jardin de Gethsémané. La croix se dresse maintenant toute proche. Va-t-il renoncer? Non, l'angoisse profonde qui le saisit alors ne le fait pas reculer, et il accepte en pleine connaissance de cause la coupe des souffrances indicibles de l'expiation. 

Si l'anticipation de la croix fut si terrible pour le Seigneur, que dire de la croix elle-même?

 

LA COMMUNION DU SANG ET DU CORPS DE CHRIST

 

 

 

La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion du sang du Christ.

Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion du corps du Christ?

1 Corinthiens 10 v.16

 

 

Par la cène, nous qui sommes au bénéfice du sacrifice de Christ, nous exprimons cette heureuse réalité:

 

- En buvant à la coupe, communion du sang de Christ qui a été versé pour nous. Ce sang nous purifie de tout péché, car il était nécessaire qu'il coule pour que nous soyons sauvés: "sans effusion de sang il n 'y a pas de rémission" (Héb. 9 v.22); il nous parle aussi, d'une manière poignante, de l'amour de Jésus qui a consenti à laisser sa vie. Sommes-nous bien conscients de cet amour infini lorsque nous buvons à la coupe?

 

Cette coupe est une coupe de bénédiction, expression qui signifie que nous sommes reconnaissants envers celui qui nous a tant aimés. Elle traduit aussi notre joie d'être à l'abri du sang de Christ comme l'étaient autrefois, en Egypte, les Israélites qui avaient appliqué le sang à la porte de leur maison.

 

- En rompant le pain, communion du corps du Christ qui a été donné pour nous: c'est dans son corps que Jésus a enduré les souffrances de la crucifixion et des heures qui l'ont précédée. De la part des hommes, il a reçu des coups, des crachats, toutes sortes de manifestations de mépris. De la part de Dieu, il a enduré, durant les trois heures de l'expiation, la juste colère de Dieu à notre égard: "lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois" (1 Pierre 2 v.24).

 

Nous nous souvenons également avec adoration que c'est dans son corps d'homme que Jésus a parfaitement servi Dieu et les hommes durant toute sa vie. Quelle satisfaction pour le Père de constater l'absolue perfection de son Fils! Et ce corps saint et pur, Jésus Christ l'a offert sur la croix comme un sacrifice tout entier pour Dieu.

                 

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Que le souvenir de l'amour du Christ et de ses perfections, des souffrances et de la mort de notre Sauveur nous attache toujours davantage à lui et nous garde de toute tendance à quelque idolâtrie que ce soit!

                                                               Pasteur Daniel 



02/06/2014
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