Chaque hiver, c’est pareil : dès qu’il gèle, j’installe une petite mangeoire suspendue pour les oiseaux du jardin. Je prends soin de la remplir régulièrement et même de la faire abondamment déborder, afin que les gros oiseaux puissent venir picorer à même le sol. Et à chaque fois, cela me fait penser à mon Dieu.
Si, alors que j’ai des ressources si limitées et un cœur si étroit, je verse ainsi avec joie une pluie de graines pour nourrir des petits oiseaux, à plus forte raison mon Dieu aux ressources illimitées et à l’amour plus vaste que l’univers fera-t-il jaillir sur nous sa vie abondante ! « Ma coupe déborde », s’émerveillait David (Psaume 23.5). « Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde », a promis le Seigneur (Luc 6.38). « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient même avec abondance », a déclaré Jésus, notre bon Berger (Jean 10.10).
Dans les pages des Évangiles, nous le voyons sans cesse bénir, donner, rassasier, restaurer… Quand il multiplie les pains et les poissons, une foule immense est rassasiée, et il y a encore des restes ! Et lorsqu’il donne TOUT pour nous sauver en mourant à notre place sur la croix, ne fait-il pas preuve d’une générosité à couper le souffle ?
Comment douter de son amour et de son désir de nous bénir ? « Mais moi, je passe par de telles difficultés ! » objecterez-vous peut-être. Rapprochez-vous de lui et de sa Parole. Criez à lui de tout votre cœur. Il vous montrera le chemin de la délivrance et de la bénédiction.
Ma prière de ce jour :
Seigneur, merci d’être un Dieu si généreux, un Dieu qui m’aime et qui me l’a prouvé, un Dieu qui veut me bénir. Je veux te faire confiance en toute situation. Je sais que tu feras concourir toutes choses à mon bien. S’il te plaît, montre-moi le chemin que je dois suivre aujourd’hui !