* JESUS REVIENT *

Dans la Bible comme dans le langage courant, le vent est parfois l'image de l'inutilité des choses. Le patriarche Job, qui a perdu ses enfants et tous ses biens, répond à ses amis qui l'accusent au lieu de le consoler: “Y aura-t-il une fin à ces paroles de vent?” (Job 16. 3). Combien de fois nous avons, nous aussi, prononcé des paroles qui se sont envolées sans produire d'effet positif…

Et parmi les grandes activités de l'homme, combien n'ont qu'un résultat passager! “Quel profit a-t-il d'avoir travaillé pour le vent?” dit l'Ecclésiaste (5. 16), qui répète ce triste refrain: “Tout est vanité et poursuite du vent”. Au lieu de déployer tant d'efforts à cette vaine poursuite, pourquoi ne pas rechercher des valeurs plus sûres?

La Bible nous parle de ce qui est stable, de ce qui demeure:

– La Parole de Dieu: “L'herbe est desséchée, la fleur est fanée”: le résultat de tout ce que l'homme peut penser ou faire sur la terre. “Mais la parole de notre Dieu demeure à toujours” (Ésaïe 40. 8). Pas un “iota”, pas une seule lettre de cette parole ne disparaîtra, tout sera accompli, dit le Seigneur, il en est le garant (Matthieu 5. 18). Assis sur son trône dans le ciel, il dit à Jean: “Ces paroles sont certaines et véritables” (Apocalypse 21. 5).

– Sa justice: “Sa justice demeure à perpétuité” (Psaume 111. 3).

– Sa vérité: “La vérité de l'Éternel demeure à toujours” (Psaume 117. 2).

– Sa bonté: “Célébrez le Seigneur des seigneurs! car sa bonté demeure à toujours” (Psaume 136. 3).