De bonnes décisions ( Lumière du Matin )
GENÈSE 25.27‑34
L’Écriture corrobore l’expression selon laquelle on récolte ce que l’on sème (Job 4.8; Pr 11.18). Dans le passage du jour, Ésaü a appris cette leçon à la dure. Il est revenu affamé de la chasse et a demandé à son frère de lui servir du potage. Saisissant l’occasion, Jacob a accepté de lui donner de la nourriture en échange de son droit d’aînesse.
À l’époque vétérotestamentaire, le premier‑né jouissait de privilèges particuliers. Il pouvait user d’autorité sur ses frères et sœurs, recevait une double part de l’héritage et devenait le dirigeant spirituel de sa famille. Ésaü ayant déterminé que sa priorité était alors de manger, il a échangé son droit d’aînesse contre un plat de lentilles. Lorsqu’il a compris sa perte, il a regretté son geste, mais il était trop tard. Comme lui, nous devrons tous faire des choix cruciaux. Dieu nous pardonne nos mauvaises décisions, mais il n’en élimine pas les conséquences. Apprenons donc à être sages dans nos choix.
Deux avertissements se dégagent de cette histoire. D’abord, veillons à être stables sur les plans physique, émotionnel et spirituel avant de prendre une décision; sinon, attendons. Autrement, nous risquons d’imiter Ésaü. Ensuite, on est généralement justifié de patienter un peu. Lorsqu’on veut, par exemple, se procurer une voiture, il vaut la peine de chercher la meilleure aubaine. Attendons le moment de Dieu dans la prière plutôt que de nous laisser guider par nos vifs désirs.
Examinons nos envies, réfléchissons à leurs conséquences et prenons notre temps. Dieu désire nous garder des problèmes inutiles.
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